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Attentat-suicide d'Al-Nosra dans un fief du Hezbollah à Beyrouth

Un kamikaze s'est fait exploser, mardi, dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah libanais déjà visé début janvier par une attaque meurtrière. L'attentat, qui a fait quatre morts, a été revendiqué par le Front al-Nosra au Liban.

Une explosion a secoué mardi 21 janvier la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement armé libanais Hezbollah, a affirmé la télévision de cette formation. L'attentat a fait au moins quatre morts et 35 blessés, selon la Croix-Rouge.

L'attentat a été revendiqué par le Front al-Nosra au Liban, considéré comme une branche d'un groupe syrien lié à Al-Qaïda. "Avec l'aide de Dieu le tout-puissant, nous avons répondu aux massacres menés par le parti de l'Iran (le mouvement libanais chiite Hezbollah, NDLR) [...] par une opération martyre dans son territoire des quartiers sud" de Beyrouth, a affirmé l'organisation djihadiste dans un communiqué publié sur son compte Twitter.

Photo de l'explosion (compte Twitter @GebeilyM )

#Beirut RT @HasanSari7: #BreakingNews : Picture from Haret Hraik explosion scene. #Lebanon" pic.twitter.com/1lTqpkZ48C

— Maya Gebeily (@GebeilyM) January 21, 2014

L'explosion s'est produite dans le quartier de Haret Hreik, un secteur densément peuplé, déjà visé début janvier par un attentat-suicide qui a fait cinq morts.

Une colonne de fumée s'échappait de la rue Al-Arid, où a eu lieu l'explosion, a rapporté un photographe de l'AFP. La chaîne du Hezbollah, Al-Manar, a diffusé des images d'un bâtiment en feu et d'une rue jonchée de carcasses de voitures calcinées.

Ces derniers mois, les quartiers sud de Beyrouth ont été régulièrement la cible d'attentats des extrémistes sunnites, qui reprochent au Hezbollah son engagement militaire aux côtés des forces du président syrien Bachar al Assad.

Avec Reuters