logo

Sur le plateau du journal de 20h de TF1, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a assuré qu’il n’y avait pas eu "d’argent public versé" pour libérer les quatre ex-otages d'Arlit, confirmant ainsi ses propos de la veille.

Interrogé par la chaîne télévisée TF1, au lendemain de la libération des ex-otages d’Arlit, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a martelé qu’il y avait pas eu "d’argent public versé" pour obtenir la libération des quatre employés d’Areva.

Il ne s’est toutefois pas prononcé sur l’éventualité d’une contrepartie financière versée par un acteur privé.

"Pour ce qui dépend de l'État français, il n'y a pas d'argent versé", a déclaré Laurent Fabius sur le plateau de la chaîne. Interrogé sur une rançon payée par de l'argent "privé", il a simplement répondu: "pas d'argent public versé".

Selon une source proche des négociateurs nigériens, entre 20 et 25 millions d'euros auraient cependant été versés afin d’obtenir leur libération. Par ailleurs, une source touareg a affirmé à l’AFP, que l'impunité aurait été garantie au chef du groupe islamiste armé Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly.

Avec dépêches