Au moins cinq personnes ont été tuées et 20 autres blessées par une explosion dans un bus lundi à Volgograd, dans le sud de la Russie. Selon les autorités, qui ont ouvert une enquête pour terrorisme, une femme kamikaze est à l'origine de l'attentat.
Les autorités russes ont ouvert lundi 21 octobre une enquête pour "terrorisme" suite à une explosion dans un bus à Volgograd, dans le sud du pays, provoquée par une femme kamikaze, qui a fait au moins cinq morts et de nombreux blessés. "Au moins cinq personnes ont été tuées et 20 blessées dans une explosion survenue vers 14 heures (10 heures GMT). L'enquête a été ouverte pour attentat terroriste, meurtre et trafic d'armes et d'explosifs", a indiqué le porte-parole du comité d'enquête Vladimir Markine dans un communiqué.
Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier en près de trois ans en Russie, mise à part la région du Nord-Caucase où sont actifs des séparatistes islamistes.
Selon les informations communiquées par la branche locale du comité d'enquête, l'attentat a été commis par une femme kamikaze. "Elle s'est récemment convertie à l'islam et elle est l'épouse d'un chef rebelle", a indiqué un responsable du comité, cité par l'agence Interfax.
Une ville située non loin du Nord-Caucase
Volgograd, qui compte environ un million d'habitants, se trouve à 900 kilomètres au sud-est de Moscou et à quelques centaines de kilomètres au nord du Nord-Caucase et de la station balnéaire de Sotchi, où se tiendront les Jeux olympiques d'hiver en février.
Les insurgés du Nord-Caucase, qui souhaitent créer un État islamique dans cette région, ont revendiqué ces dernières années un attentat-suicide à la bombe qui a tué 37 personnes à l'aéroport de Moscou en 2011, et deux attentats simultanés dansle métro de la capitale en 2010, qui ont fait 40 morts.
Le président Vladimir Poutine a demandé aux autorités de renforcer les mesures de sécurité dans la région en prévision des JO.
Avec dépêches