Basée à La Haye, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, notamment chargée par le Conseil de sécurité de l'ONU de superviser le démantèlement de l'arsenal chimique du régime syrien, s'est vu attribuer vendredi le Nobel de la paix.
C'est un choix en accord avec l'actualité internationale. Le comité Nobel du Parlement norvégien a décidé d'attribuer le prestigieux prix Nobel de la Paix 2013 à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) chargée de superviser le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Méconnue du grand public, l'OIAC, qui a son siège à La Haye, a été fondée en 1997 pour mettre en œuvre la convention sur l'interdiction des armes chimiques signée le 13 janvier 1993.
Son travail est sous les feux de l'actualité depuis qu'elle a été chargée, par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, de superviser le démantèlement d'ici au 30 juin 2014 de l'imposant arsenal chimique du régime du président syrien Bachar al-Assad.
Avec dépêches