![Nouvelle flambée de violences à Conakry à l'approche des législatives Nouvelle flambée de violences à Conakry à l'approche des législatives](/data/posts/2022/07/18/1658160578_Nouvelle-flambee-de-violences-a-Conakry-a-l-approche-des-legislatives.jpg)
Alors que la Guinée est en pleine campagne pour les législatives prévues le 28 septembre, des heurts entre opposants et partisans du président Alpha Condé à Conakry ont fait un mort et plus de 70 blessés en deux jours, selon un bilan officiel.
À moins d'une semaine des élections législatives en Guinée, la capitale est en proie à des violences qui opposent depuis 48 heures des militants de l'opposition aux forces de l'ordre dans la banlieue de Conakry, faisant un mort et 70 blessés, selon le dernier bilan.
Lundi, de nouvelles violences ont impliqué dans la banlieue des jeunes opposants à des forces de l'ordre. Un élève-gendarme a été tué par balle, deux gendarmes ont été blessés par balle et 49 personnes ont été légèrement blessées, selon le ministre Camara.
Les incidents ont éclaté quand des centaines de jeunes militants de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, de Cellou Dalein Diallo, principal opposant), armés de bâtons et de pierres, ont érigé des barricades de fortune sur une des principales artères de la banlieue, d'après un journaliste de l'AFP.
Un climat électoral électrique
Ils ont jeté des pierres contre deux véhicules de la police et criaient: "Vengeance, vengeance", face aux forces de l'ordre déployées en grand nombre dans la banlieue, dans les quartiers de Cosa, Bambéto, Hamdallaye et Wanidara.
Selon des jeunes manifestants interrogés par l'AFP, les protestataires accusent les partisans du pouvoir d'avoir attaqué dimanche un cortège de l'épouse de leur leader Cellou Dalein et brûlé un de ses véhicules dans la banlieue.
D'après des sources concordantes, de premiers heurts se sont produits dimanche entre des militants du pouvoir et de l'opposition dans la banlieue de Conakry.
Ces violences, survenues dimanche et lundi, éloignent la perspective d'un scrutin législatif apaisé, attendu depuis 2011 et repoussé plusieurs fois.
Initialement prévu ce 24 septembre, les législatives ont été repoussées de quatre jours après des tractations entre le pouvoir et l'opposition sous l'égide de la communauté internationale, pour une meilleure organisation du vote.
Avec dépêches