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Edward Snowden s'est vu offrir samedi l'asile politique par la Bolivie. Désormais, le Venezuela et le Nicaragua se disent également prêts à accueillir l’ancien agent de la NSA, bloqué depuis 14 jours dans la zone de transit d'un aéroport à Moscou.

Après deux longues semaines d’attente dans la zone de transit d’un aéroport moscovite, Edward Snowden peut commencer à préparer ses bagages. Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a déclaré dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 juillet avoir reçu la demande d’asile de l’ancien consultant de la NSA, l'Agence nationale de sécurité américaine.

Edward Snowden "devra décider quand il prend un avion, s’il veut finalement venir", a ajouté le successeur d'Hugo Chavez depuis Caracas. 

Une fois sa demande d’asile formellement acceptée, l'ancien informaticien à l'origine de l'un des plus gros scandales d’espionnage du XXIe siècle devra trouver un moyen d’atteindre l’un de ces refuges sud-américains sans se faire intercepter par les services américains.

Casse-tête logistique

L’épisode rocambolesque de l’escale forcée de l’avion de la présidence bolivienne, clouée au sol à Vienne pendant 13 heures dans la nuit du 2 au 3 juillet, montre que les alliés de Washington ne faciliteront pas la tâche au jeune Américain. La France, l’Espagne, le Portugal et l’Italie avaient alors fermé leurs espaces aériens respectifs car ils soupçonnaient la présence d’Edward Snowden à bord de l’avion du chef de l’État bolivien, Evo Morales.

Le salut pourrait venir du président cubain, Raul Castro, qui a déclaré soutenir le droit de la Bolivie, du Venezuela ou du Nicaragua à offrir l'asile politique à ceux qui sont "persécutés pour leur idéal ou en raison de leur lutte pour les droits démocratiques". Un soutien d’autant plus important que l’absence de vol commercial direct à partir de Moscou vers l’un de ces trois pays latino-américains obligerait théoriquement l’avion d’Edward Snowden à faire escale à La Havane.

Avec dépêches