Le secrétaire général des Nations unies s'est entretenu mardi avec le ministre des Affaires étrangères nigérian, Olugbenga Ashiru, sur les violences ethniques. L'ONU soupçonne l'existence de liens entre la secte Boko Haram et Aqmi.
AFP - Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a rencontré mardi le ministre des Affaires étrangères du Nigeria Olugbenga Ashiru, alors que l'ONU a exprimé son inquiétude quant aux violences ethniques et religieuses dans ce pays.
Les deux hommes se sont rencontrés juste après la diffusion d'un rapport de l'ONU qui laisse entendre l'existence de liens entre Boko Haram, le groupe accusé d'une série d'attaques au Nigeria et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
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Le rapport souligne "l'inquiétude croissante dans la région à propos de possibles liens entre Boko Haram et Al-Qaïda au Maghreb islamique".
Les violences revendiquées ou attribuées au groupe islamiste Boko Haram dans le nord du pays ont connu une nouvelle flambée mardi soir: des assaillants à moto ont ouvert le feu sur les clients d'un bar de Potiskum (nord-est), tuant huit personnes, dont cinq policiers, selon des témoins.
"Le secrétaire général et le ministre des Affaires étrangères ont discuté des développements récents au Nigeria" et de l'enquête concernant l'attentat à la bombe contre le siège de l'ONU dans ce pays, a indiqué le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.
L'attentat suicide contre le siège des Nations unies le 26 août à Abuja a fait 25 morts, selon un bilan de l'ONU.
Le ministre nigérian n'a fait aucune déclaration à la presse après la rencontre.
MM. Ban et Ashiru ont aussi discuté de la lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée. Le secrétaire général de l'ONU a "salué le Nigeria pour son soutien décisif" au Bénin par le biais de patrouilles conjointes menées le long de leurs côtes pour faire face à la piraterie.