Alors même que Barack Obama a promis, ce lundi, que les déficits budgétaires seraient réduits de moitié en quatre ans, la Bourse de New York a effectué un nouveau plongeon. Le Dow Jones a perdu 3,41 % et le Nasdaq 3,71 %.
AFP - La Bourse de New York s'est enfoncée lundi, terminant au plus bas depuis près de 12 ans, dans un marché restant nerveux face aux efforts des pouvoirs publics américains pour soutenir les banques: le Dow Jones a perdu 3,41% et le Nasdaq 3,71%
Le Dow Jones Industrial Average a lâché 250,89 points, à 7.114,78 points, son plus bas niveau de clôture depuis mai 1997. L'indice vedette de Wall Street a perdu près de la moitié de sa valeur depuis son record du 11 octobre 1997 (14.198,10 points).
Très suivi des opérateurs, l'indice élargi Standard & Poor's 500, qui avait tenu jusqu'alors au dessus de son plancher de novembre, a fini au plus bas depuis avril 1997, en baisse de 3,47% (26,72 points), à 743,33 points.
Le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 53,51 points, à 1.387,72 points, au dessus de son niveau de clôture du 20 novembre dernier.
La place new-yorkaise a vite abandonné ses gains initiaux, s'enfonçant au fil de la séance, dans un volume d'échanges assez étoffé.
Soutenant le marché à l'ouverture, le Trésor a ouvert la porte à une éventuelle nationalisation des banques, tout en précisant que cette option restait un dernier recours.
Selon les médias, les autorités envisagent de convertir en actions ordinaires leurs actions préférentielles dans Citigroup, pour posséder entre 25 à 40% du capital de la banque, alors que le marché craignait une nationalisation totale. Le titre a rebondi de 9,74% à 2,14 dollars après une chute de 41% la semaine dernière. Bank of America a repris 3,17% à 3,91 dollars.
Sur le marché obligataire, le rendement du bon du Trésor à 10 ans est monté à 2,777% contre 2,772% vendredi soir et celui à 30 ans a reculé à 3,525% contre 3,565%.