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Repoussé par Tristane Banon, DSK dit avoir de suite relâché son étreinte

Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont révélé des extraits de son audition : "J'ai essayé de la prendre dans mes bras. J'ai tenté de l'embrasser sur la bouche. Elle m'a repoussé fermement. [...] J'ai de suite relâché mon étreinte."

AFP - Dominique Strauss-Kahn a affirmé aux policiers qu'il avait "de suite" relâché son étreinte sur Tristane Banon quand celle-ci l'a repoussé fermement après qu'il eut tenté de l'embrasser, selon des extraits de son audition que les avocats de l'ex-patron du FMI ont révélé vendredi à l'AFP.

Le parquet de Paris a classé jeudi sans suite la plainte pour "tentative de viol" de Mlle Banon contre l'ex-patron du FMI, affirmant toutefois que des faits qualifiés d'agression sexuelle étaient "reconnus" mais prescrits.

Les avocats de DSK, Mes Henri Leclerc et Frédérique Baulieu, ont transmis une partie de la déposition faite par leur client aux policiers le 12 septembre, afin de lui permettre de poursuivre "publiquement (...) sa démarche de vérité", selon leur communiqué.

Quand les enquêteurs demandent à l'ex-favori socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 de détailler les faits survenus dans un appartement parisien en février 2003, ce dernier leur répond:

"J'ai essayé de la prendre dans mes bras. J'ai tenté de l'embrasser sur la bouche. Elle m'a repoussé fermement. Elle m'a lancé, en substance +Ca va pas?+. J'ai de suite relâché mon étreinte, elle s'est emparée de ses affaires et elle a quitté l'appartement furieuse", a-t-il déclaré.

Le parquet a considéré que cette tentative de donner un baiser, que DSK a reconnue, pouvait "être qualifiable d'agression sexuelle", avait expliqué jeudi une source judiciaire.

Le délit d'agression sexuelle est prescrit trois ans après les faits, ce qui a justifié le classement sans suite de la plainte de DSK.

"Chacun peut ainsi apprécier le comportement de Dominique Strauss Kahn, mais il ne constitue en aucune façon au plan juridique une agression sexuelle. Les faits dénoncés par Tristane Banon sont imaginaires", selon ses avocats.

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