![Mahmoud Abbas sera reçu à l'Élysée vendredi Mahmoud Abbas sera reçu à l'Élysée vendredi](/data/posts/2022/07/16/1657986826_Mahmoud-Abbas-sera-recu-a-l-Elysee-vendredi.jpg)
Mahmoud Abbas doit rencontrer son homologue français Nicolas Sarkozy pour évoquer la relance du processus du paix avec Israël. Le 21 septembre dernier à l'ONU, la France avait proposé un "statut intermédiaire d’État observateur" pour la Palestine.
AFP - Le président Nicolas Sarkozy recevra son homologue palestinien Mahmoud Abbas vendredi à 10H00 pour s'entretenir avec lui de la relance du processus de paix avec Israël, a indiqué l'Elysée mardi dans un communiqué.
"L'entretien sera consacré à la relance du processus de paix israélo-palestinien et aux efforts menés par la France en ce sens dans le cadre des propositions présentées par le président de la République, notamment à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies le 21 septembre", indique la présidence.
Les relations bilatérales franco-palestiniennes seront également évoquées, précise le communiqué.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Ryad al-Maliki, avait annoncé lundi à Bogota la tenue dans les prochains jours à Paris d'une réunion entre Mahmoud Abbas et Nicolas Sarkozy sur la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU.
Le président Sarkozy a proposé le 21 septembre à New York un "statut intermédiaire d'Etat observateur" pour la Palestine à l'ONU, invitant Israéliens et Palestiniens à faire des "compromis" pour parvenir à un accord de paix "définitif" d'ici un an.
Accueilli "positivement" par les Palestiniens qui s'étaient déclarés le jour même "prêts à travailler" aux propositions de M. Sarkozy, ce plan avait en revanche été rejeté par Israël qui l'avait qualifié de "fausse bonne idée car il est impossible de brûler les étapes en accordant un Etat aux Palestiniens quelle que soit son appellation". "Un Etat palestinien ne peut résulter que d'un accord avec Israël", avait-on affirmé à Jérusalem.
Ce plan avait également suscité de l'agacement en Europe, où des voix s'étaient élevées pour juger l'initiative contre-productive, pour la cohésion européenne en particulier.
De son côté, le président des Etats-Unis Barack Obama avait refusé de s'exprimer sur ce plan devant la presse, avant une rencontre avec le président Sarkozy à New York le 21 septembre.