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Obama annonce un nouveau plan de croissance économique pour septembre

En Iowa dans le cadre d'une tournée, le président américain Barack Obama, en baisse dans les sondages, a assuré qu'il présenterait un nouveau plan pour soutenir l'économie et l'emploi aux États-Unis dès la rentrée.

REUTERS - Barack Obama a annoncé lundi qu'il présenterait à la rentrée un plan pour soutenir l'économie et l'emploi aux Etats-Unis.

Quand le Congrès reprendra ses travaux en septembre, "je présenterai un plan très détaillé pour relancer l'économie, créer des emplois et contrôler notre déficit", a déclaré le président américain dans l'Iowa au premier jour d'une tournée dans le Middle West.

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"Barack Obama doit avoir les oreilles qui sifflent"
Obama annonce un nouveau plan de croissance économique pour septembre

Barack Obama, dont la cote de popularité est descendue à son niveau le plus bas depuis le début de son mandat, à 39%, dans un sondage Gallup publié samedi, est pressé au sein même de son propre camp d'annoncer des mesures contre le chômage, enjeu majeur de l'élection présidentielle de novembre 2012.

Sa tournée dans le MidWest, du Minnesota à l'Illinois en passant par l'Iowa, marque son entrée sérieuse dans la campagne et doit lui permettre de tester son organisation et le soutien dont il bénéficie dans l'Amérique profonde. Il avait remporté ces trois Etats lors de sa victoire en novembre 2008.

Pour soutenir l'emploi, Barack Obama propose de prolonger les réductions d'impôts prélevés sur les salaires, de conclure des accords de libre-échange et de promouvoir des grands travaux.

Mais le président a les mains liées par les divisions du Congrès depuis les législatives de novembre dernier, qui ont vu l'opposition républicaine s'emparer de la majorité à la Chambre des représentants.

Les républicains, influencés par la percée du mouvement ultra-conservateur du Tea Party, s'opposent à l'idée de hausses d'impôts pour réduire les déficits ou à de nouvelles dépenses pour relancer l'économie.

Barack Obama profite de sa tournée dans le MidWest pour se démarquer du Congrès, dont la popularité est bien plus basse que la sienne. L'opinion américaine a majoritairement désapprouvé l'absence de compromis entre les élus lors du débat marathon sur le relèvement du plafond de la dette, qui a failli placer début août les Etats-Unis en défaut de paiement.

Devant son auditoire du Minnesota, le président américain a mentionné un débat qui a eu lieu la semaine dernière entre huit prétendants républicains à la présidentielle.

Il a relevé qu'aucun d'entre eux n'acceptait d'envisager ne serait-ce qu'une hausse d'un dollar de recettes gouvernementales pour 10 dollars de baisses des dépenses. "Cela dépasse le sens commun", a estimé Barack Obama.