Libération titre sobrement ce matin "Survivre".

Survivre au Japon malgré la menace nucléaire, malgré la crise humanitaire sans précédent qui s’installe dans le nord-est du pays : 850 000 familles sont toujours sans électricité alors qu’un temps glacial et la neige se sont installés.

Malgré le stoïcisme des Japonais, le gouverneur de la préfecture de Fukushima, explique dans le journal: "L’angoisse et la colère ressentis par les Japonais est extrême, nous manquons de tout".

Les Echos reviennent sur ces mots d’apocalypse, de fin du monde si souvent entendus ces derniers jours. "Aux risques réels mêlés de peurs millénaristes, l’industrie nucléaire tente de répondre par la surenchère sécuritaire en matière technologique et institutionnelle…Ce n’est pas l’Apocalypse que doit craindre l’industrie nucléaire, mais la peur qu’elle suscite".

La peur, toujours, à la Une de France Soir cette fois : il y a, au Japon, "du poison dans le ciel". Mais où va aller le nuage toxique qui s’est dégagé de Fukushima ?

Le monde s’inquiète de possibles retombées radioactives au-delà des frontières japonaises. Mais cette angoisse,  "la folie collective ne doi(vent) pas s’ajouter au drame". C’est ce que nous dit le directeur de l’Ecole de santé publique Jean de Kervasdoué dans une interview accordée au journal.

"Le monde reste en alerte", à voir également ce matin dans le Parisien , qui  pose cette question :"La France, patrie du dogme de l’atome, 80 % de son électricité produite par le nucléaire, peut-elle se passer de cette source d’énergie ?".

"Le Japon tente d’éviter un "nouveau Tchernobyl" ", enfin, pour le Figaro , qui revient aussi sur les choix énergétiques français ; s’ils restent inchangés, la France prépare l’ "audit" européen de toutes ses centrales nous apprend le journal…

Le Figaro auquel le colonel Kadhafi a accordé une interview. Le "Guide" libyen qui est entrain d’écraser la rébellion reste confiant "je vais gagner car le peuple est avec moi".

Au cours de cet entretien, le colonel Kadhafi répète ses attaques contre son "cher ami" Nicolas Sarkozy, il réaffirme qu’à ses yeux le président de la République française est atteint d’un "trouble mental". Le dirigeant libyen qui reprend à son compte les accusations portées hier par l’un de ses fils, Saïf al-Islam. Celui-ci avait affirmé : "C’est nous qui avons financé sa campagne et nous avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler". Lors de l’entretien avec Le Figaro , Kadhafi n’a apporté aucune preuve de ces accusations.

Et à l’Élysée, interrogé par le journal, la réaction a été lapidaire : "Le colonel Kadhafi sait que la France s’active plus que d’autres pour obtenir une intervention internationale, et il veut orienter les débats sur la politique intérieure française pendant qu’il perpétue des massacres dans sa population".

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