![Les pro-Gbagbo dénoncent la venue de Blaise Compaoré à Abidjan Les pro-Gbagbo dénoncent la venue de Blaise Compaoré à Abidjan](/data/posts/2022/07/16/1657949086_Les-pro-Gbagbo-denoncent-la-venue-de-Blaise-Compaore-a-Abidjan.jpg)
Plusieurs milliers de partisans du président ivoirien sortant se sont réunis ce samedi dans la capitale économique pour dénoncer la venue, dimanche, du chef de l'État burkinabè, dépêché par l'Union africaine (UA) pour dénouer la crise.
Des partisans du président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, se sont réunis à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, pour dénoncer la présence du chef de l'État burkinabè au sein du panel de l'Union africaine (UA) chargé de dénouer la crise ivoirienne.
Des experts envoyés par le panel de chefs d'État africains chargé de dénouer la crise ivoirienne seront à Abidjan de dimanche à jeudi pour en rencontrer les principaux protagonistes, a-t-on appris vendredi auprès de l'UA.
"Les experts arrivent dimanche. Leur séjour est prévu jusqu'au jeudi 10" février, a déclaré à l'AFP, Ambroise Nyonsaba, représentant de l'UA en Côte d'Ivoire. "Ils vont rencontrer les acteurs (de la crise), des diplomates, la société civile", a-t-il poursuivi.
Ces experts rédigeront un rapport pour les cinq chefs d'État africains désignés par l'organisation continentale, qui doivent se retrouver le 20 février, à Nouakchott (Mauritanie) avant de se rendre eux-mêmes à Abidjan, a ajouté M. Nyonsaba.
Mis en place à la fin de janvier, le panel est présidé par le chef de l'État mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et comprend aussi Idriss Déby (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Blaise Compaoré (Burkina Faso) et Jakaya Kikwete (Tanzanie). Ils ont jusqu'à fin février pour arrêter des décisions "contraignantes".
Il s'agit d'"amener Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir" dans le pays "par la négociation", avait précisé le président de la Commission de l'UA, le Gabonais Jean Ping.
Comme la quasi-totalité de la communauté internationale, l'UA reconnaît Alassane Ouattara comme président élu à l'issue du scrutin du 28 novembre, et réclame le départ du président sortant Laurent Gbagbo, qui a fermement rejeté cette éventualité.