, envoyée spéciale au Sud-Soudan – À l'approche du 9 janvier, date du référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan, l'heure est à la fête dans les rues de la capitale régionale. Melissa Bell, l'envoyée spéciale de FRANCE 24, raconte ces journées historiques.
À Juba, c'est sur un air de fête que se prépare le référendum sur l'indépendance de la partie sud du Soudan. À la veille du scrutin le plus dur, et le plus improbable de l'histoire du Soudan, le plus gros du travail est déjà fait. Quelque 3,9 millions d'électeurs sont inscrits, le matériel électoral est prêt, plus rien ne devrait s'opposer à la tenue de ce référendum dont le résultat ne fait aucun doute.
Les vieux célèbrent la fin d'un combat que beaucoup d'entre eux ont
{{ scope.legend }}
© {{ scope.credits }}commencé à mener au début des années 1960. Les jeunes espèrent une prospérité dont ils entrevoient tout juste les fruits dans les pays voisins.
D'autant plus que le sous-sol de leur futur pays regorge de richesses. Déjà à Juba, spéculateurs et aventuriers de toutes sortes se bousculent avec les organisations humanitaires, dont la moitié de la population de la région dépendait encore pour se nourrir en 2010.
Pourtant, tout reste à faire. Il faut construire des routes, acheminer l'eau, l'électricité. Puis, il faudra penser à l'éducation et à la santé. Au Sud-Soudan, le peuple que le temps a oublié va bientôt découvrir le monde moderne. Et il est pressé.