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L'appartement de Ségolène Royal "visité" pour la troisième fois depuis 2006

Le domicile boulonnais de la candidate socialiste à la présidentielle de 2012 a été "visité" par effraction. Deux chambres et un bureau ont été mis à sac mais rien n'a été volé, a indiqué l'entourage de Ségolène Royal.

AFP - L'appartement de l'ex candidate socialiste à l'Elysée Ségolène Royal à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a été "visité" par effraction mercredi, pour la troisième fois en quatre ans, a-t-on appris de sources concordantes.

Deux chambres et le bureau de l'appartement ont été "mis à sac", les tiroirs vidés et les objets personnels éparpillés, mais rien n'a été volé, a indiqué l'entourage de Mme Royal.

Le ou les visiteurs sont entrés par la porte de la cuisine, qui a été fracturée, et ont également tenté de s'introduire sans succès dans la chambre de Mme Royal qu'elle verrouillait depuis le précédent cambriolage, a-t-on précisé de même source.

L'effraction a été confirmée de source policière. La police judiciaire a été chargée de l'enquête.

Cette intrusion intervient deux jours après l'annonce de la candidature de Mme Royal aux primaires socialistes.

Le domicile à Boulogne de la présidente de Poitou-Charentes avait été mis à sac une première fois le 17 août 2006, alors qu'elle s'apprêtait à déclarer sa candidature aux primaires socialistes, puis le 27 juin 2008 (bien: 27 juin), à la veille d'un discours de présentation de sa contribution avant le congrès du PS de Reims.

A l'époque, Mme Royal avait estimé que ce cambriolage était "une affaire politique", relevant "la coïncidence très étrange" de l'effraction avec des déclarations dans lesquelles elle avait dénoncé "la mainmise sur la France du clan Sarkozy".

La majorité présidentielle avait réagi avec virulence, le Premier ministre François Fillon accusant Mme Royal "de perdre le contrôle d'elle-même".

En juin 2009, la juge d'instruction de Nanterre en charge de l'enquête sur les deux intrusions a lancé un mandat d'arrêt international contre une suspecte arrêtée en Suisse. Cette femme, une jeune Serbe, avait été identifiée comme l'un des auteurs possibles de l'effraction de 2006.