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La Corée du Sud s'est logiquement imposée face à la Grèce (2-0) au stade de Nelson Mandela Bay à Port Elizabeth, lors du premier match du groupe B. Dépassés, les Grecs débutent de la pire des façons leur Mondial.

REUTERS - La Corée du Sud a fait sauter un verrou grec passablement rouillé en s'imposant 2-0 samedi pour son premier match de la Coupe du monde 2010.

Fameux pour leur défense depuis leur victoire à l'Euro 2004, les Grecs ont été totalement étourdis par la vivacité offensive des joueurs de Huh Jung-moo. Les Sud-Coréens ont marqué un but à chaque mi-temps, par Lee Jung-soo (7e) et Park Ji-sung (52e), pour se hisser en tête de leur poule.
Sur les feuilles de match, le scénario annoncé: des attaquants sud-coréens déterminés à faire sauter le cadenas grec.Huh a choisi d'aligner une équipe offensive, quasiment celle qui fut invaincue en qualifications dans la zone Asie, pour démarrer cette Coupe du monde. Le milieu de Manchester United Park Ji-sung porte le brassard de capitaine.
En face, Otto Rehhagel a déployé sans surprise son rideau défensif en comptant sur son buteur Fanis Gekas pour animer le tableau d'affichage, mais le schéma se révèlera un peu court.
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Les Grecs à l'heure du Mondial
La Corée du Sud impose sa loi à la Grèce

Car les Sud-Coréens, par leur rapidité, révèlent la nervosité coupable de leurs adversaires jusqu'à l'ouverture du score après seulement sept minutes par le défenseur Lee Jung-soo, d'une reprise de l'intérieur du droit.

Les Grecs s'efforcent bien ensuite de reprendre l'initiative mais tournent en rond sans trouver de faille en s'exposant aux contres: à la 28e, lancé tout seul en profondeur, Park Ji-sung est près de doubler la marque mais se heurte au gardien grec.
Ce n'est que partie remise. A la 52e, Park file à nouveau vers le but, efface deux défenseurs et d'une frappe croisée, assomme la Grèce.
L'autre Park, le Monégasque Park Chu-young, manque de la tête une occasion d'écoeurer définitivement l'opposition, qui se remet à espérer, à vingt minutes de la fin, avec une série d'occasions devant les buts de Jung Sung-ryong, jusqu'à une frappe en pivot de Gekas qui échoue sur le gardien coréen (81e).
Mais ce sont les joueurs asiatiques qui terminent sur les chapeaux de roue, avec un tir à ras de terre de Lee Chung-yong écarté de peu par Alexandros Tzorvas.
Pour les Grecs, le spectre de 1994, seule apparition précédente du pays en Coupe du monde, avec trois défaites et dix buts encaissés, a soudainement resurgi.
Pour les Coréens, demi-finalistes chez eux en 2002, le tournoi ne pouvait mieux commencer.