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Plusieurs primaires à valeur de test pour les alliés d'Obama

Les citoyens d'une dizaine d'États sont appelés aux urnes ce mardi à l'occasion de primaires qui devraient faire figure de test pour les proches alliés du président Barack Obama en vue des législatives de mi-mandat en novembre.

AFP - De la Californie à l'Arkansas, des Américains sont appelés aux urnes mardi dans une dizaine d'Etats américains à l'occasion de primaires qui devraient permettre de mieux cerner le paysage électoral du pays en vue des législatives de mi-mandat en novembre.

En pleine marée noire dans le golfe du Mexique, ces élections vont faire figure de test pour les proches alliés du président Barack Obama et permettront d'opérer un tri parmi les prétendants aux postes de représentants, de sénateurs et de gouverneurs.

C'est en particulier le cas en Californie (ouest), où l'ex-"Terminator" Arnold Schwarzenegger ne peut se représenter.

L'ancienne PDG d'eBay, Meg Whitman, semble bien partie pour emporter la nomination républicaine dans cet Etat en crise financière et qui vote traditionnellement démocrate lors des élections nationales, mais où M. Schwarzenegger, fort de son charisme, avait été triomphalement réélu en 2006.

Toujours dans cet Etat, une autre ancienne dirigeante d'entreprise (Hewlett Packard), Carly Fiorina, essaiera quant à elle d'être désignée candidate du parti conservateur pour tenter de ravir en novembre son siège de sénateur à la démocrate Barbara Boxer, en difficulté dans les sondages.

Egalement proche du président Obama, la sénatrice de l'Arkansas (sud) Blanche Lincoln, est contestée par un démocrate s'appuyant sur la colère populaire, en période de persistance d'un chômage élevé.

Une telle primaire a déjà été "fatale" le 18 mai au sénateur démocrate sortant de Pennsylvanie (est) Arlen Specter, débordé sur sa gauche.

Mais les démocrates ne sont pas les seuls à éprouver des difficultés, en pleine vague du "Tea Party".

Au Nevada, où il s'agira pour les républicains de battre le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, une candidate soutenue par cette nébuleuse ultra-conservatrice et populiste semble bien partie pour l'emporter.

Lors des législatives de mi-mandat début novembre, les républicains espèrent ravir aux démocrates leurs majorités à la Chambre des représentants, dont l'ensemble est renouvelé, et au Sénat, où un tiers des sièges sont en jeu.