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Emmanuel Macron appelle à une "mission de stabilisation" internationale à Gaza
Le plan d'Israël prévoyant une expansion de son opération militaire dans la bande de Gaza constitue pour le président français "un désastre annoncé". Emmanuel Macron a donc réclamé lundi la création d'une "mission de stabilisation qui permettra de sécuriser la bande de Gaza, protéger les populations civiles et apporter son soutien à une gouvernance palestinienne".
Le président français Emmanuel Macron lors d'une visite dans les entrepôts du Croissant-Rouge égyptien où sont stockées des aides destinées à Gaza, dans la ville frontalière égyptienne d'El-Arish, en Égypte, le 8 avril 2025. © Benoit Tessier, AFP

Le président français Emmanuel Macron a condamné, lundi 11 août, l'annonce par Israël d'une expansion de son opération dans la bande de Gaza, qui constitue selon lui "un désastre annoncé d'une gravité sans précédent", et appelé à la création d'une "mission de stabilisation" sous l'égide des Nations unies.

"L'annonce faite par le cabinet israélien d'une expansion de son opération à Gaza-ville et aux camps de Mawasi et d'une réoccupation par Israël constitue un désastre annoncé d'une gravité sans précédent et une fuite en avant dans la guerre permanente", a-t-il dit dans des commentaires transmis par son bureau à des journalistes.

"Il faut mettre fin à cette guerre maintenant avec un cessez-le-feu permanent", a-t-il ajouté.

"Protéger les populations civiles"

Le chef de l'État a appelé à la création d'une "mission de stabilisation qui permettra de sécuriser la bande de Gaza, protéger les populations civiles et apporter son soutien à une gouvernance palestinienne".

"C'est la priorité", a-t-il dit. "Non à une opération militaire israélienne. Oui à une coalition internationale sous mandat de l'ONU pour (...) mettre en place une gouvernance de paix et de stabilité."

"Le Conseil de sécurité doit maintenant travailler pour mettre en place cette mission et la doter d'un mandat", poursuit Emmanuel Macron, estimant qu'il s'agit de la "seule voie crédible" pour sortir de la guerre.

Avec Reuters