Le Kremlin a réagi, lundi, aux déclarations de Donald Trump sur le déploiement de deux sous-marins nucléaires en Russie. "Nous ne pensons pas qu'il soit question d'une quelconque escalade", a estimé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à Moscou, en Russie, le vendredi 9 mai 2025. © Alexander Zemlianichenko, Reuters
Le Kremlin a déclaré , lundi 4 août, vouloir faire preuve d'une "grande prudence" concernant les menaces nucléaires des États-Unis, après que Donald Trump a ordonné le repositionnement de deux sous-marins nucléaires américains dans des régions russes, vendredi.
Le président américain avait alors réagi aux "déclarations hautement provocatrices" de l'ex-chef d'État russe Dmitri Medvedev, qui avait brandi la menace nucléaire contre les États-Unis.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a minimisé, lundi, l'importance des déclarations de Donald Trump, déclarant qu'il était clair que les sous-marins américains étaient de toute façon déjà opérationnels.
"D'une manière générale, nous ne souhaitons évidemment pas nous impliquer dans une telle controverse et nous ne voulons pas faire le moindre commentaire à ce sujet", a-t-il déclaré aux journalistes. "Bien sûr, nous pensons que chacun doit être très, très prudent avec la rhétorique nucléaire."
Fin de l'ultimatum vendredi
"Nous ne pensons pas qu'il soit question d'une quelconque escalade. Il est clair que des questions très complexes et très sensibles sont abordées, qui, bien sûr, suscitent une vive émotion chez de nombreuses personnes", a ajouté Dmitri Peskov, soulignant que la politique étrangère de la Russie relevait du président Vladimir Poutine.
Donald Trump a par ailleurs déclaré dimanche que l'émissaire américain Steve Witkoff pourrait se rendre en Russie mercredi ou jeudi, répétant qu'il imposerait des sanctions si Moscou ne montrait d'ici vendredi aucun progrès vers une fin à la guerre en Ukraine, qui dure depuis bientôt trois ans et demi.
"Ce sont des personnages rusés et ils sont plutôt doués pour éviter les sanctions, donc nous verrons ce qui se passe", a indiqué le locataire de la Maison blanche.
Pour sa part, le Kremlin a déclaré lundi que Vladimir Poutine pourrait rencontrer Steve Witkoff dans le courant de la semaine.
Avec Reuters