
La livraison d'aide humanitaire à Gaza a repris samedi via la jetée temporaire américaine, a annoncé l'armée des États-Unis, niant que l'infrastructure ait servi à la libération des quatre otages israéliens, lors d'une opération de l'armée israélienne dans un camp de réfugiés où le mouvement islamiste palestinien Hamas a fait état de 210 personnes tuées. Suivez notre direct.
L'essentiel
- L'armée américaine a annoncé la reprise de la livraison d'aide humanitaire à Gaza via la jetée temporaire américaine, niant que l'infrastructure ait servi à la libération des quatre otages israéliens d'un camp de réfugiés où le mouvement islamiste palestinien Hamas a fait état de 210 personnes tuées.
- Un missile a touché un cargo samedi soir au large du Yémen, où les attaques des rebelles yéménites houthis se multiplient contre la marine marchande, a annoncé la société de sécurité maritime britannique Ambrey, qui n'a pas fait état de blessés.
L'essentiel de la veille
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L'armée israélienne affirme avoir sauvé quatre otages israéliens vivants à Gaza. Il s'agit de la plus importante opération de libération d'otages depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
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Le président américain Joe Biden a assuré à Paris, après la libération de quatre otages israéliens à Gaza, que les États-Unis continueraient à se mobiliser jusqu'à ce que "tous" le soient.
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Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé un bilan d'au moins 210 morts dans des attaques israéliennes sur le camp de Nousseirat, dans la centre de la bande de Gaza, où les quatre otages ont été libérés, selon Israël.
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Aux premières heures samedi, des témoins et des équipes de l'AFP ont fait état de frappes dans différents secteurs de la bande de Gaza, incluant le centre de ce micro-territoire.
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L'ex-chef de l'armée israélienne reconverti en rival politique de Benjamin Netanyahu, Benny Gantz, devrait annoncer dès ce soir sa démission du gouvernement Netanyahu, selon la presse israélienne, qu'il avait rejoint après l'attaque du Hamas le 7 octobre.
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La guerre à Gaza, entrée dans son neuvième mois, a fait des dizaines de milliers de morts, ravagé une grande partie de l'enclave palestinienne et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d'habitants confrontés à un risque de famine.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP