À la une de la presse, ce mercredi 8 mai, l’élimination du PSG de la Ligue des champions. L’arrivée de la flamme olympique à Marseille, où elle débarquera en soirée. La propagation des manifestations propalestiniennes dans les universités européennes, où les forces de l’ordre tentent de mettre fin à la mobilisation. Et des nouvelles d’un zèbre en cavale aux États-Unis.
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À la une de la presse, l’élimination du PSG de la Ligue des champions, de nouveau défait mardi soir 1 à 0 par le Borossia Dortmund. Les hommes de Luis Enrique éliminés de la Ligue des champions : Le Parisien/Aujourd’hui en France est pas mal remonté : "Compte tenu des équilibres en vigueur, des budgets et de la masse salariale, le terme de fiasco n’est pas trop méchant pour caractériser cette élimination. La faillite, nous voilà !". "Les Parisiens sans flamme" : L’Équipe critique une équipe "clairement à côté de l’événement", dans un Parc des princes pourtant "incandescent", du moins au départ. "Fracaso Mbappé", "l’échec de Mbapé" : Sport, le quotidien sportif catalan, relève que cette défaite marque sans doute "le dernier match européen de l’attaquant avec le PSG", qui n’a pas souhaité renouveler son contrat après le 30 juin, tout semblant indiquer qu’il jouera pour le Real Madrid la saison prochaine.
Outre-Rhin, c’est évidemment la fête. Bild salue tout particulièrement la prestation de Mats Hummels, auteur d’une tête piquée à la 50e minute, et du seul but de la rencontre, qui a envoyé son équipe en finale. "Echte champions in der Champions League" : "Des vrais champions dans la Ligue des champions": pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung, les joueurs de Dormund ont tout simplement été "la meilleure équipe de ce duel en demi-finale".
L’arrivée de la flamme olympique à Marseille… point de départ d’un parcours de 5 000 km, à travers 52 villes de métropole et d’Outre-mer. La Marseillaise détaille le programme des festivités : le trois-mâts Belem, longera la rade de Marseille, entouré d’un millier de bateaux, avant de s’amarrer au Vieux-Port, en fin d’après-midi. D’après La Provence, la flamme olympique parcourra ensuite toute la ville, de Notre-Dame de la Garde au stade Vélodrome, sous bonne escorte, avec près de 6 000 gendarmes et policiers mobilisés. La Provence, qui fait aussi état de la tribune de cinq élus écologistes marseillais dénonçant "une flamme olympique incompatible, selon eux, avec l’écologie populaire". Un texte où ces élus disent ne pas croire à "la belle histoire (de ces) Jeux olympiques, vecteurs de paix et de concorde, alors que la guerre est bien là, sur le sol européen et méditerranéen, en Ukraine et à Gaza". Ces élus s’insurgent, également, contre les conséquences "environnementales, sociales, et sécuritaires" de ces JO.
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La presse européenne revient aussi ce mercredi matin sur les affrontements et les arrestations dans les universités mobilisées en faveur de Gaza. The Guardian, le quotidien britannique, fait état d’une mobilisation "qui se propage", avec de nouvelles manifestations aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse, en Autriche et en France, où les forces de l’ordre sont intervenues, mardi soir, à Sciences Po et à la Sorbonne. Le Point fait état de "dizaines d’interpellations", moins de 24 heures après que le Premier ministre Gabriel Attal a prévenu qu'il n'y aurait "jamais de droit au blocage" dans les universités françaises. "Le pouvoir rappelle à l’ordre la jeunesse": Mediapart accuse le gouvernement de "tenter de donner des gages à un électorat âgé, et jugé allergique au désordre" – "une dangereuse stratégie de court terme", selon le site d’info. Les "seniors", comme on les appelle, qu’on retrouve dans le dessin de Chappatte pour le journal suisse Le Temps, dénonçant la mobilisation à l’université de Lausanne – eux qui protestaient, du temps de leur jeunesse, contre la guerre au Vietnam.
La police est désormais déployée sans tabou dans les universités
Par @MathildeGoanec https://t.co/JpR0Sc3jC8
Interpellations et arrestations, aussi, aux États-Unis, notamment dans les universités de Californie. D’après The Los Angeles Times, plus d’une centaine d’étudiants ont été arrêtés sur les campus de l’UCLA et de San Diego, la volonté étant de mettre définitivement un terme aux désordres dans les universités, y compris ceux provoqués par certains contre-manifestants pro-israéliens. Les manifestations propalestiniennes ont par ailleurs conduit treize juges fédéraux conservateurs à annoncer, en représailles, qu’ils n’embaucheront pas d’étudiants en droit de Columbia. Selon The Washington Post, ces 13 juges, qui qualifient le campus de Manhattan "d’incubateur de sectarisme", ont tous été nommés par l’ex-président Donald Trump.
On ne se quitte pas là-dessus. On a raconté ici, la semaine dernière, la folle cavale de quatre zèbres sur une autoroute aux États-Unis. Le Parisien/Aujourd’hui en France nous donne de leurs nouvelles : trois d’entre eux ont été rapidement capturés, mais le dernier restait introuvable. Son avis de recherche, largement diffusé, a donné lieu à beaucoup de mèmes sur les réseaux sociaux. Le Département des licences de l’État de Washington a posté un photomontage sur Twitter, avec ce commentaire : "Nous confirmons qu’un zèbre est passé à notre bureau des permis de conduire et nous a demandé une pièce d’identité pour franchir la frontière. Nous lui avons rappelé qu’en tant que zèbre, il peut traverser comme il le souhaite". Après cinq jours de cavale dans l’État de Washington, la bestiole a fini par être rattrapée, en fin de semaine dernière et se porterait bien.
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