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Gaza : Josep Borrell met en garde contre une "catastrophe humanitaire" à Rafah
Au moins 28 personnes ont été tuées samedi dans des frappes dans les environs de Rafah, dernier refuge des populations déplacées dans la bande de Gaza. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a mis en garde contre une éventuelle offensive terrestre de l'armée israélienne dans cette ville du sud de l'enclave palestinienne, qui s'apparenterait selon lui à une "catastrophe humanitaire indescriptible". Voici le fil du 10 février 2024.

L'essentiel

  • Au moins 28 personnes ont été tuées dans des frappes dans les environs de Rafah, dernier refuge des populations déplacées dans la bande de Gaza, selon un responsable de la santé publique et des journalistes d'AP.

  • Après la ville de Gaza, puis Khan Younès, Israël projette désormais une opération au sol dans cette ville jouxtant l'Égypte, dans l'extrême sud de la bande de Gaza. Le Hamas a averti qu'une telle offensive pourrait faire "des dizaines de milliers de morts et de blessés".

  • Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a mis en garde contre une éventuelle offensive de l'armée israélienne à Rafah, qui s'apparenterait à une "catastrophe humanitaire indescriptible".

  • Des frappes israéliennes ont ciblé les environs de la capitale syrienne Damas, tuant au moins trois personnes, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

  • Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian a affirmé à Beyrouth qu'une offensive israélienne de grande envergure contre le Liban "marquerait la fin" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

  • Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi un nouveau bilan d'au moins 28 064 morts dans la bande de Gaza.

L'essentiel de la veille

  • Les États-Unis ont annoncé avoir mené des frappes visant quatre drones de surface et sept missiles de croisière "prêts à être lancés contre des navires en mer Rouge" par les rebelles houthis du Yémen.

  • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à son armée de lui soumettre un "plan combiné" d'"évacuation" des civils de Rafah, le dernier refuge des Palestiniens déplacés de la bande de Gaza.

  • Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné avec "véhémence" le projet d'offensive israélien sur cette ville.

  • À Gaza, près d’un enfant de moins de cinq ans sur dix souffre de malnutrition aiguë, selon des données révélées par l'ONU.

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP