À Copenhague, Hillary Clinton annonce que les États-Unis contribueront à une enveloppe globale de 100 milliards de dollars, à condition que les pays émergents s'engagent à plus de transparence. Un message destiné aux Chinois.
Alors que les négociations semblent plus que jamais dans l’impasse à moins de 48 heures de la fin de la conférence de Copenhague sur le climat, Washington précise ses positions.
itLa secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, s'engage sur une participation financière de son pays à une enveloppe globale de 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 pour lutter contre le réchauffement.
Mais, précise Jennifer Knock, l'envoyée spéciale de FRANCE 24 à Copenhague, "Hillary Clinton n’a pas précisé quelle serait l’exacte contribution des Etats-Unis au 100 milliards". "Malgré tout, commente la journaliste, cette annonce est très positive."
La Chine en ligne de mire
La secrétaire d'État américaine a toutefois subordonnée cette contribution à "un accord dans lequel toutes les principales économies engagent des actions significatives de réductions des émissions de gaz à effet de serre", avec des engagements de transparence sur leur mise en œuvre.
Hillary Clinton accuse les grandes économies émergentes de faire "marche arrière" sur l'adoption de mécanismes permettant de vérifier et de contrôler les efforts mis en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les Etats-Unis sont soucieux de pouvoir vérifier, mesurer et contrôler les efforts engagés notamment par la Chine contre le changement climatique.
Les délégués de 193 pays sont désormais saisis de deux textes rédigés par les responsables des Nations unies, portant sur les engagements à venir au titre de la Convention climat de l'ONU et sur l'ouverture d'une deuxième phase du protocole de Kyoto, à partir de 2013.
Les contraintes du protocole de Kyoto ne concernent que les 38 pays industrialisés, dont l'Union européenne, qui l'ont ratifié.