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En Cisjordanie, Antony Blinken exprime sa "tristesse" après la mort de "Palestiniens innocents"

Dans le cadre de sa visite au Moyen-Orient, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, s'est rendu à Ramallah, mardi, en Cisjordanie occupée. Il y a notamment rencontré le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sur fond d'une nouvelle spirale de violences meurtrières entre Israéliens et Palestiniens.

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a exprimé sa "tristesse" après la mort de "Palestiniens innocents" dans les violences israélo-palestiniennes, lors d'une rencontre, mardi 31 janvier, avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en Cisjordanie occupée.

"Permettez-moi de commencer en transmettant mes condoléances et en exprimant ma tristesse pour la mort de civils palestiniens innocents ayant perdu leurs vies dans l'escalade de violences au cours de l'année écoulée", a-t-il déclaré au QG de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Les violences israélo-palestiniennes ont fait 235 morts en 2022, à près de 90 % palestiniens, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes. D'après l'ONU, l'année passée a été la plus meurtrière depuis 2005 en Cisjordanie.

Israël a dans certains cas reconnu que ses forces avaient tué par erreur des civils lors de raids présentés comme "antiterroristes".

"Arrêter la violence" et "réduire les tensions"

"Palestiniens comme Israéliens ont un sentiment croissant d'insécurité, une peur croissante chez eux, dans leurs communautés et dans leurs lieux de culte", a regretté Antony Blinken à Ramallah. "Nous pensons qu'il est important de prendre des mesures de désescalade, d'arrêter la violence, de réduire les tensions (...)", a-t-il ajouté, mettant en garde contre toute démarche qui compromet la solution à deux États, israélien et palestinien.

Il a cité "l'expansion des colonies (israéliennes), la légalisation des colonies sauvages (non autorisées par le gouvernement), les démolitions et les expulsions", des politiques des gouvernements israéliens.

Antony Blinken a également déploré "un horizon d'espoir qui se rétrécit pour les Palestiniens. Ceci aussi, nous pensons, doit changer".

La tournée du chef de la diplomatie américaine, qui était prévue de longue date, a commencé dimanche en Égypte et se termine mardi soir. Elle a lieu après plusieurs jours de violences marquées par des attaques palestiniennes à Jérusalem-Est qui ont fait sept morts et des raids meurtriers de l'armée israélienne en Cisjordanie.  

Avec AFP