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A la Une de la presse, ce  lundi 18 avril, les heurts qui ont opposé, depuis vendredi, des Palestiniens à la police israélienne à Jérusalem. L’invitation de Volodymyr Zelensky à Emmanuel Macron, convié à se rendre en Ukraine, pour y constater la réalité du "génocide" en cours. La campagne de l’entre-deux tours de la présidentielle en France. Et la disparition de "Schmoutzi", un bon gros lapin, pendant le week-end de Pâques.

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A la Une de la presse, les heurts qui ont opposé, hier, des Palestiniens à la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem.

Après la violente répression de vendredi, qui a fait 150 blessés, les affrontements d’hier ont de nouveau fait 19 blessés côté palestinien. The Jerusalem Post accuse les manifestants de perturber le mois saint, d’attaquer la liberté de culte, mais aussi le parti arabe israélien Raam, qui a décidé de "suspendre" sa participation à la coalition gouvernementale de Naftali Bennett, de "souffler sur les braises", et de chercher à tirer un profit politique de ces affrontements. La confrontation entre Palestiniens et Israéliens dans la vieille ville de Jérusalem, à la Une, également, d’Al Araby Al Jadeed. D’après le quotidien panarabe de Londres, l’appel au calme lancé par l'Egypte et le Qatar aurait reçu une fin de non-recevoir de la part des forces israéliennes, accusées d’avoir lancé "une nouvelle agression contre les fidèles de la mosquée Al-Aqsa, pour permettre aux colons israéliens d'y entrer par effraction". Pour Arab News, la violence de ces derniers jours à Jérusalem, serait liée, avant tout, à "l'injustice fondamentale de l'occupation". "Les Israéliens éduqués et clairvoyants (doivent se rendre compte) que l’occupation illégale des terres palestiniennes et la suppression indéfinie et injuste des droits des Palestiniens corrompt et discrédite nécessairement les Israéliens eux-mêmes", met en garde le quotidien saoudien.

A la Une également ce matin, la poursuite des combats à Marioupol, dans l’est de l’Ukraine, où les soldats assiégés assurent vouloir combattre "jusqu’au bout". Pour les soldats ukrainiens, Marioupol est devenue "le symbole de la résistance de la nation à l’invasion russe", d’après The Financial Times, qui explique que la capture de la ville donnerait "un énorme coup de pouce à la campagne de Vladimir Poutine", en permettant à ses troupes d’achever le "pont terrestre" qu’elles tentent d’établir entre la Crimée et les villes qu'elles occupent dans le sud de l'Ukraine. Une victoire qui libérerait également des ressources pour l'offensive attendue de Moscou dans le Donbass. Dans une interview diffusée hier, Volodymyr Zelensky a évoqué la possibilité d’une visite de Joe Biden, qui a utilisé le mot "génocide", pour désigner les exactions des soldats russes en Ukraine, contrairement à Emmanuel Macron. Le président français estime, lui, que l’emploi du mot "génocide" doit être qualifié par des "juristes, et non par des politiques". Un refus jugé "très blessant" par le président ukrainien, qui invite également le président français à "venir constater" la réalité sur place: "Il viendra, et il verra, et je suis sûr qu’il comprendra", a déclaré Volodymyr Zelensky, cité par L’Obs.

Emmanuel Macron, actuellement en pleine campagne de l’entre-deux tours pour la présidentielle, tente de rallier les électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Appelés par le patron des Insoumis à ne pas donner "une seule voix à Marine Le Pen", les militants ont été consultés, ce week-end, sur leur choix pour le second tour. Selon cette consultation, plus de 37,5% disent qu’ils voteront blanc au second tour dimanche prochain, un peu moins de 33,5%, disent qu’ils voteront pour Emmanuel Macron et 29% comptent s’abstenir. L’option d’un vote pour Marine Le Pen n’était pas proposé. Lu dans Le Parisien.

La patronne du Rassemblement national est accusée, dans un rapport de l’Office anti-fraude de l’Union européenne, relayé par Mediapart, et transmis il y a un mois à la justice française, d’avoir personnellement détourné près de 140 000 euros d’argent du public du Parlement de Strasbourg, lorsqu’elle était eurodéputée, entre 2004 et 2017. Sollicitée par Mediapart, l’avocat de la candidate a dénoncé la "coïncidence" de la publication de cette enquête avec "la campagne du second tour de la présidentielle".

Cette campagne est également scrutée de près par la presse étrangère. The Financial Times se projette même déjà après le second tour et prédit que si Emmanuel Macron gagne, il sera alors "en position de force pour faire avancer ses plans ambitieux pour la France et l'Union européenne", mais que si Marine Le Pen l’emporte, "ce sera un séisme politique", équivalent au Brexit et à l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2016. D’après le journal, "la victoire de cette fervente nationaliste et eurosceptique" remettrait en question "l'avenir de l'UE", tandis que son programme sur l'immigration et l'islam menacerait "la stabilité sociale en France".

On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je vous propose de revenir du côté de la presse française, qui fait largement état, ce matin de la disparition de Schmoutzi. Ce lapin géant des Flandres de 8 kg, dont le nom signifie "petit bisou" en alsacien, se trouve être la mascotte du marché de Colmar, une ville de l’est de la France et aurait disparu dans la nuit du vendredi au samedi. D’après le Huffington Post, le maire de la ville a annoncé le dépôt d’une plainte et prévenu ses administrés qu’un "nouveau spécimen" était mis à disposition "pour le plaisir des petits et grands". Espérons tout de même que Schmoutzi sera bientôt de retour et qu’il n’a pas fini à la casserole…

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