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L'Ukraine et les séparatistes prorusses s'accusent de nouveaux bombardements

La Russie a annoncé vendredi retirer des tanks déployés près de la frontière ukrainienne et des bombardiers en Crimée annexée, qui retournent dans leur garnisons, sur fond de craintes occidentales d'une attaque de l'Ukraine.

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  • 21 h 10 : la "plus grande" concentration militaire russe depuis la Guerre froide

Avec la présence massive, selon les Occidentaux, de soldats russes près de la frontière ukrainienne, l'Europe est confrontée à "la plus grande concentration de forces militaires" depuis la Guerre froide, a estimé le secrétaire général de l'Otan.

C'est "beaucoup plus que des manœuvres" et "la Russie est assurément en mesure, sans autre forme d'avertissement, d'attaquer" l'Ukraine, a dit Jens Stoltenberg à la chaîne de télévision allemande ZDF.

Un responsable américain a estimé vendredi que la Russie disposait de 190 000 hommes aux abords de l'Ukraine et sur son territoire, en comptant les forces séparatistes.

  • 21 h 04 : la Russie est "responsable" des dernières cyberattaques visant l'Ukraine, affirme Washington

"Nous pensons que l'État russe est responsable des vastes cyberattaques contre des banques ukrainiennes cette semaine", a affirmé Anne Neuberger, conseillère de la Maison Blanche, à propos des piratages informatiques ayant visé mardi plusieurs sites internet militaires officiels ukrainiens et deux banques publiques. Des attaques pour lesquelles le Kremlin avait nié toute responsabilité. 

  • 18 h 16 : pour Washington, l'évacuation de civils est une manœuvre "cynique" de Moscou

"Il est cynique et cruel d'utiliser des êtres humains comme pions en vue de détourner l'attention du monde du fait que la Russie renforce ses troupes en vue d'une attaque", a déclaré un porte-parole du département d'État américain, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich.

  • 17 h 42 : explosion d'une voiture piégée à Donetsk, selon les séparatistes

Les autorités séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont déclaré qu'une voiture piégée avait explosé près d'un bâtiment officiel dans le centre de la ville de Donetsk, qu'elles contrôlent, rapporte l'agence de presse russe Tass.

Selon Interfax, l'incident n'a fait aucune victime. RIA, une autre agence russe, avait été l'une des premières à faire état d'une forte explosion dans la ville.

  • 17 h 36 : Vladimir Poutine ordonne des mesures d'urgence pour les personnes évacuées de l'est de l'Ukraine

Le président russe a enjoint au ministère des Situations d'urgence d'organiser l'accueil dans le sud-ouest du pays d'habitants des régions de l'est de l'Ukraine évacués par les autorités séparatistes locales, rapporte l'agence de presse RIA.

Vladimir Poutine "a donné ordre au ministre de se rendre d'urgence dans la région de Rostov pour organiser (...) les conditions d'accueil, fournir des repas chauds et tout ce qui est nécessaire, notamment des soins médicaux", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence.

  • 15 h 04 : Emmanuel Macron appelle à la "cessation" des actes militaires dans le Donbass

Emmanuel Macron a appelé à la cessation des actes militaires dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, et à la reprise de négociations constructives entre Moscou et Kiev.

Le président français, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Bruxelles, a jugé la situation "très préoccupante" sur le terrain, où les bombardements se sont accentués vendredi pour le deuxième jour consécutif.

  • 14 h 16 : les séparatistes prorusses de Donetsk ordonnent l'évacuation de civils vers la Russie

Le dirigeant de la "république" séparatiste prorusse de Donetsk, en guerre contre l'Ukraine, a annoncé l'évacuation de civils vers la Russie voisine, accusant Kiev de préparer une invasion après une flambée des heurts.

"Aujourd'hui, un départ massif et centralisé de la population est organisé vers la Fédération de Russie, en premier lieu, les femmes, les enfants et les personnes âgées doivent être évacués", a déclaré Denis Pouchiline dans une adresse vidéo publiée sur son compte Telegram.

  • 13 h 54 : une guerre serait "catastrophique", avertit le chef de l'ONU

Il serait "catastrophique" que la crise entre la Russie et l'Ukraine dégénère en guerre, a déclaré le chef de l'ONU, Antonio Guterres, lors de son discours d'ouverture de la conférence sur la sécurité de Munich qui rassemble de nombreux dirigeants internationaux.

"Avec une concentration de troupes russes autour de l'Ukraine, je suis profondément préoccupé par l'augmentation des tensions et des spéculations sur un conflit militaire en Europe", a affirmé Antonio Guterres. Si cela se produisait, "ce serait catastrophique", a-t-il averti, estimant qu'"il n'y a pas d'alternative à la diplomatie".

  • 12 h 47 : visioconférence vendredi entre Biden et des dirigeants occidentaux

Le président américain Joe Biden tiendra une visioconférence ce vendredi sur la crise ukrainienne avec plusieurs leaders européens et canadien et l'Otan, ont confirmé des sources européennes. Y participeront Joe Biden (États-Unis), Justin Trudeau (Canada), Ursula von der Leyen (présidente de la Commission européenne), Charles Michel (président du Conseil de l'UE), Mario Draghi (Italie), Jens Stoltenberg (chef de l'Otan), Olaf Scholz (Allemagne), Andrzej Duda (Pologne), Klaus Iohannis (Roumanie), Boris Johnson (Royaume-Uni) et Emmanuel Macron (France), a précisé l'Élysée.

  • 12 h 37 : Washington voit toujours "davantage de forces se déplacer" vers la frontière ukrainienne (Lloyd Austin)

Les États-Unis observent toujours davantage de troupes russes se déplaçant vers les régions frontalières avec l'Ukraine, a déclaré vendredi à Varsovie le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.

"Bien que la Russie ait annoncé qu'elle ramenait ses forces en garnison, nous ne l'avons pas encore constaté. En fait, nous voyons davantage de forces se déplacer dans cette région" frontalière, a déclaré Lloyd Austin, à l'issue d'un entretien avec son homologue polonais Mariusz Blaszczak.

  •  11 h 41 : réunion virtuelle des dirigeants du G7 prévue jeudi (gouvernement allemand)

Les dirigeants des pays du G7 tiendront jeudi une réunion virtuelle consacrée à la crise ukrainienne, a annoncé vendredi un porte-parole du gouvernement allemand. Cette réunion sera notamment consacrée à la "situation à la frontière russo-ukrainienne", a précisé lors d'un point-presse régulier un porte-parole du gouvernement allemand, qui exerce cette année la présidence du G7.

  • 11 h 08 : des bombardements en cours en Ukraine, sur le front est

Des bombardements sont en cours près de Stanytsia Louganska, une ville de l'est de l'Ukraine sous le contrôle des forces gouvernementales qui combattent des séparatistes prorusses, ont constaté des journalistes de l'AFP. 

  • 10 h 04 : la Russie a amassé 149 000 soldats à la frontière ukrainienne 

La Russie a massé 149 000 soldats à la frontière ukrainienne, a annoncé vendredi devant les députés le ministre ukrainien de la Défense. "Nous observons les unités militaires russes dont les forces terrestres s'élèvent à 129 000. Si on y ajoute la composante navale et aérienne, elles atteignent 149 000", a déclaré Oleksiï Reznikov. 

  • 10 h 01 : Vladimir Poutine supervisera des exercices de tirs de missiles stratégiques samedi

La Russie a annoncé qu'elle allait mener samedi sous la supervision de Vladimir Poutine des manœuvres de ses forces stratégiques, avec des tirs de missiles balistiques et de croisière. "Le 19 février, sous la direction du commandant suprême des forces armées russes Vladimir Poutine, un exercice planifié des forces de dissuasion stratégique sera organisé", a indiqué vendredi le ministère de la Défense dans un communiqué.

  • 08 h 01 : l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses s'accusent mutuellement des bombardements dans l'est de l'Ukraine

L'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses se sont mutuellement accusés vendredi de nouveaux bombardement dans l'est du pays, en proie depuis la veille à une flambée de violences sur fond de craintes d'une attaque de Moscou.

Les autorités ukrainiennes ont fait état de 20 violations du cessez-le-feu par les séparatistes pendant la nuit, tandis que les rebelles prorusses ont rapporté 27 tirs de l'armée ukrainienne

La veille, jeudi 17 février, les protagonistes s'étaient renvoyé la responsabilité des bombardements sur la ville de Stanytsia Luhanska, où un tir d'obus touchant une école maternelle a blessé trois personnes.

  • 07 h 15 : l'armée ukrainienne dit avoir enregistré des dizaines de violations du cessez-le-feu par des séparatistes prorusses

L'armée ukrainienne a enregistré 60 violations du cessez-le-feu par des séparatistes prorusses au cours des dernières 24 heures, a-t-elle annoncé vendredi, faisant état d'un soldat blessé.

Les bombardements sur la ligne séparant forces gouvernementales les séparatistes se sont répétés jeudi, qualifiés par le président ukrainien Volodymyr Zelensky de "provocation".

Dans un communiqué, l'armée a déclaré que les séparatistes avaient ouvert le feu sur plus de 10 localités, faisant usage d'artillerie lourde, de tirs de mortier et d'un char.

L'Ukraine et les séparatistes prorusses s'accusent de nouveaux bombardements
  • 05 h 21 : la Russie annonce le départ de Crimée d'unités militaires après des manœuvres

Plusieurs unités d'infanterie mécanisées russes sont retournées dans leurs bases du Daguestan et de Tchétchénie après avoir terminé des manœuvres en Crimée, a rapporté vendredi l'agence de presse Interfax, citant le ministère russe de la Défense.

Interfax a indiqué par ailleurs qu'un train transportant des chars d'assaut avait quitté un lieu non communiqué en direction de leur base militaire d'origine dans la province de Nijni Novgorod.

Selon un autre communiqué du ministère russe de la Défense, cité par l'agence Tass, quelque 30 camions transportant des soldats et des équipements sont retournés vers leurs bases après avoir quitté des terrains d'entraînement situés dans un lieu tenu secret.

Moscou a annoncé cette semaine avoir commencé à retirer une partie des troupes déployées dans des régions proches de l'Ukraine, ce qu'ont contesté Kiev et l'Otan.

  • 05 h 10 : Berlin dénonce des "exigences" russes "datant de la guerre froide"

La Russie met en danger la sécurité de l’Europe avec "des exigences datant de la guerre froide", a déploré vendredi la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, avant la conférence annuelle de Munich sur la sécurité qui sera dominée par la crise ukrainienne. Elle a exhorté Moscou à faire preuve de "sérieux efforts de désescalade".

Selon elle, les chefs de la diplomatie du G7, qui se rencontreront samedi, enverront "un message d’unité": "Nous sommes prêts à un dialogue sérieux sur la sécurité pour tous. Même des pas millimétriques vers la paix valent mieux que de grands pas vers la guerre", a ajouté Annalena Baerbock. Elle regrette que la Russie n’ait pas prévu d’envoyer de représentants à la conférence annuelle sur la sécurité de Munich.

  • 04 h : Antony Blinken rencontrera Sergueï Lavrov la semaine prochaine, sauf si la Russie envahit l'Ukraine

Le secrétaire d'État américain avait proposé de rencontrer son homologue russe "en Europe la semaine prochaine. Les Russes ont répondu avec des propositions de dates pour la fin de la semaine prochaine, ce que nous avons accepté, à condition qu'il n'y ait pas d'invasion russe de l'Ukraine", a dit le porte-parole du département d'État, Ned Price. "S'ils envahissent dans les prochains jours, cela montrera clairement qu'ils n'ont jamais été sérieux au sujet de la diplomatie", a-t-il ajouté.

Un responsable de la Maison Blanche a de son côté indiqué que le président américain Joe Biden s'entretiendrait vendredi après-midi "avec les dirigeants transatlantiques (...) au sujet des troupes militaires russes massées à la frontière de l'Ukraine" et des efforts en vue de faire prévaloir la diplomatie.

Selon le programme du Premier ministre canadien Justin Trudeau, cette rencontre à distance rassemblera les dirigeants du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Pologne, de la Roumanie, du Royaume-Uni, de l'Union européenne et de l'Otan.