Alors que le monde célèbre vendredi la Journée internationale des droits de l'Homme, le Cameroun fait l'objet de vives critiques pour la détention de centaines de prisonniers politiques proches de l'opposition.
Leurs avocats dénoncent les "tortures" qu'ils auraient subies dans les geôles du régime, où certains croupissent depuis quinze mois sans procès. Depuis les manifestations avortées de septembre 2020 pour réclamer des réformes politiques et la fin du conflit en zone anglophone, plus de 500 personnes ont été interpellées par les forces de sécurité. Plus d'une centaine se trouvent toujours derrière les barreaux.
Leurs familles réclament leur libération et dénoncent des violations massives de leurs droits, ainsi qu'une machine judiciaire organisée pour broyer les libertés. Une mobilisation pour tenter d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les mauvais traitements infligés aux prisonniers politiques dans le pays.
Reportage de nos correspondants Tony Menga, Claudia Nsono et Stéphane Noah.
Une émission préparée par Patrick Lovett et Camille Nedelec.