![Espace : guerre technologique ou guerre d'egos ? Espace : guerre technologique ou guerre d'egos ?](/data/posts/2022/07/26/1658851522_Espace-guerre-technologique-ou-guerre-d-egos.jpg)
À la une de la presse de ce vendredi 2 juillet, une guerre de l'espace qui s'annonce, les chaleurs extrêmes au Canada suivis d'incendies majeurs, les fake news, bête noire d'Edward Snowden et au Royaume-Uni, la statue de la discorde fait polémique.
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La guerre de l'espace aura-t-elle lieu ? D'après Le Figaro, l'Otan s’organise en cas d’un éventuel conflit au-delà de notre atmosphère. Dans les faits, il n'est pas question de riposter à une éventuelle attaque de petits hommes verts, il s'agit plutôt d'une posture visant à montrer ses muscles face à l’avancée technologique de la Chine. Pékin a dépensé des milliards pour développer son programme spatial (sondes sur la Lune et sur Mars et construction d'une station spatiale). On est plus sur une guerre idéologique que militaire, comme au temps de la Guerre froide.
Le réel enjeu tourne autour du tourisme spatial. Le 20 juillet, Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, embarquera à bord de la capsule Blue Origin avec trois autres personnes, dont Wally Funk, ancienne aviatrice américaine. The Atlantic raconte sa passion pour les étoiles et son rêve de se rendre dans l'espace. Un objectif longtemps empêché par le sexisme ambiant de la Nasa dans les années 1960-70, écrit le magazine. À 82 ans, elle va enfin réaliser son rêve, devenant ainsi la personne la plus âgée à voyager dans l’espace.
Neuf jours plus tôt, la société Virgin Galactic du milliardaire Richard Branson aura déjà envoyé six personnes faire un tour au-delà de notre atmosphère. L'objectif ? Être le premier, en vue de lancer ce qui pourrait être la vraie guerre de l’espace, celle du tourisme spatial, explique The Guardian.
Sur terre, une autre bataille se joue, bien plus importante puisqu'il s'agit de préservation de la planète. En une, The Independent titre, "Un État en feu" avec l'illustration d'une photo d’une forêt canadienne en proie aux incendies. Cela fait référence aux chaleurs extrêmes qui touchent l’ouest du pays depuis plusieurs jours, mais aussi au très fort risque d’incendies prévus cet été. Pour The Guardian, "il n’y a d’abri nulle part", face à la hausse des températures expliquent des climatologues. Récemment, les experts du Giec lançaient un nouveau cri d’alarme face à l’inaction des gouvernements pour lutter contre le réchauffement climatique à quelques mois de la COP 26, prévue en novembre en Écosse.
Face à tous ces événements climatiques répétés, une partie de la population mondiale ne croit toujours pas au réchauffement climatique. Les théories complotistes gagnent même du terrain. Pourquoi ? "Parce ce qu’elles rassurent une population fragile face à une réalité trop difficile à assumer", explique Edward Snowden. Dans un billet publié par The Guardian, l’ancien analyste de la NSA, qui avait dénoncé un vaste système d’écoutes américaines à travers le monde, se dit fatigué par les théories du complot. Lui-même dit avoir été victime d’informations fantaisistes à son égard, faisant de lui un agent de la CIA, voire un agent double à la solde d'une puissance étrangère.
Au Royaume-Uni, on pourrait presque la surnommer "la statue de la discorde". Une statue de la princesse Lady Diana, a été dévoilée jeudi par ses deux fils, les princes William et Harry. Le Daily Mail revient sur cette inauguration express et s’attarde sur la mauvaise relation entre les deux frères. Elle est la conséquence d'une interview de Harry où il dénonçait le racisme ambiant à Westminster. "Pas de discours, pas de cœur, et pas de temps à perdre", résume le tabloïd. Pour un hommage à une icône nationale, on a connu mieux.