
Michèle Rubirola a annoncé mardi sa démission au poste de maire de Marseille, en estimant que son premier adjoint, Benoît Payan, était le mieux placé pour répondre à la situation d'urgence à laquelle est confrontée la ville.
La première femme maire de Marseille, Michèle Rubirola, a annoncé, mardi 15 décembre, avoir présenté sa démission en raison des épreuves de santé auxquelles elle fait face et souhaite que son premier adjoint socialiste, Benoît Payan, lui succède.
"J'ai connu dès l'été les premières difficultés liées à ma santé. […] Ces épreuves [de santé] limitent l'énergie que je peux mobiliser. Être maire de Marseille, c'est 300 % de son temps", a déclaré la maire de gauche lors d'une allocution devant la presse.
Élue en juillet à la tête d'une coalition de gauche, l'élue de sensibilité écologiste a dénoncé le bilan "calamiteux" laissé par l'ancienne municipalité de droite, avec des "finances exsangues".
"Marseille n'a jamais été aussi prêt de sombrer"
"Depuis 1945, Marseille n'a jamais été aussi prêt de sombrer", a déclaré Michèle Rubirola, médecin de profession, ajoutant que la ville avait désormais besoin d'un "urgentiste" en la personne de son premier adjoint.
"C'est pour ces raisons que j'ai décidé de quitter mes fonctions de maire de Marseille", a-t-elle annoncé au cours d'une conférence de presse, en rappelant ses récents problèmes de santé.
"Ce n'est plus à moi de mener ce collectif. […] Je souhaite que notre binôme continue mais s'inverse, et que Benoît devienne maire."
Avec l'AFP et Reuters