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Financement libyen : Ziad Takieddine retire ses accusations contre Nicolas Sarkozy

Ziad Takieddine, l'homme d'affaires franco-libanais qui a porté des accusations dans l'affaire des financements libyens dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, a retiré mercredi ses accusations. L'ancien président demande désormais sa "démise en examen". 

Nouveau rebondissement dans l'une des affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy. L'ancien président a annoncé mercredi 11 novembre qu'il allait demander sa "démise en examen" dans l'affaire du financement présumé par la Libye de sa campagne électorale victorieuse de 2007,à la suite des rétractations de l'homme d'affaires Ziad Takieddine, l'un de ses accusateurs. 

Dans un document obtenu par Paris-Match et BFM TV, Ziad Takieddine éclare désormais qu'"il n'y a pas eu de financement de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, jamais". Et de poursuivre : "Je confirme que ceci n'est pas vrai. Nicolas Sarkozy n'a pas eu un financement libyen pour la campagne présidentielle ni M. Kadhafi ne pouvait le faire parce qu'il ne le faisait jamais", ajoute-t-il, en référence à l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. 

"La vérité éclate enfin" 

Sur sa page Facebook, Nicolas Sarkozy dit avoir "pris connaissance avec stupéfaction des dernières déclarations de Ziad Takieddine". "La vérité éclate enfin", ajoute l'ancien président de la République. "Je demande à mon avocat Thierry Herzog de déposer une requête en démise en examen et d'engager une procédure pour dénonciation calomnieuse contre Ziad Takieddine, dont les précédentes allégations m'ont causé un préjudice considérable." 

"Que chacun soit bien certain que je n'ai pas l'intention de m'arrêter avant que tous les auteurs de cette manipulation sans précédent soient démasqués", prévient-il. 

Nicolas Sarkozy est visé par quatre mises en examen dans cette affaire, la dernière datant du mois dernier pour "association de malfaiteurs". Il est aussi soupçonné de financement illicite de campagne électorale et corruption passive. 

Avec Reuters