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Résurgence du Covid-19 en Chine : "Pékin n'est pas Wuhan 2.0"

A la Une de la presse ce mardi 16 juin 2020, la résurgence d’une centaine de nouveaux cas de contamination au Covid-19 à Pékin, en Chine, où les autorités redoutent une nouvelle vague épidémique. La mobilisation en France, des personnels soignants, pour obtenir plus de moyens pour l’hôpital, après la crise du coronavirus. Et les interrogations sur l’appel d’Emmanuel Macron à «travailler plus», pour redresser l’économie.

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Le quotidien officiel chinois The Global Times tente de rassurer ses compatriotes : «Pékin n'est pas Wuhan 2.0. Pékin bénéficie de l’expérience de la lutte contre le coronavirus au cours de ces derniers mois. La capitale a donc réagi rapidement, cette fois, et mis en œuvre les mesures préventives» qui s’imposent, assure le journal - en affirmant que «le virus ne se propagera pas de manière sauvage comme au début de Wuhan», berceau de l’épidémie en Chine, et qu’il n’existe «aucune possibilité que l'épidémie se propage depuis Pékin à d'autres régions du pays, à grande échelle».

En France, le nombre de contaminations continue de diminuer, mais les soignants repartent au combat, pour obtenir enfin les moyens qu’ils réclament depuis des mois, bien avant l’épidémie de Covid-19. «Le temps n’est plus aux applaudissements mais à l’action» : L’Humanité prévient qu’un éventuel «retour à l’anormal serait d’autant plus insupportable pour les soignants qu’ils avaient prévenu le gouvernement que les coupes budgétaires mettraient en danger des vies». 

Retour à l’anormal ou retour vers le futur? Quel est le président à la Une, ce matin, de Libération? Emmanuel Sarkozy ou Nicolas Macron?... La déclaration du chef de l’Etat, dimanche soir, sur la nécessité de «travailler plus», pour redresser la barre après la crise du coronavirus, rappelle à Libération le mantra de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, «travailler plus pour gagner plus». Les syndicats, eux, demandent à Emmanuel Macron de «lever l’ambiguïté» : s’il veut dire qu’il faut mettre le plus de monde possible au travail, c’est «tant mieux»; mais s’il veut dire que chacun doit travailler plus longtemps, ce serait, selon eux, «totalement inepte». Emmanuel Macron, invité aussi par L’Opinion à abattre ses cartes et à «entrer dans le vif du sujet», sans craindre « d’affronter le débat interdit, de fâcher les grands prêtres des 35 heures, (ni) de batailler avec les vieilles lunes françaises»…