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Les jours de Jack Dorsey à la tête de Twitter sont comptés

Le compte à rebours est lancé pour Jack Dorsey, l'emblématique fondateur du réseau social Twitter. Le redoutable fonds Elliott management et son patron Paul Singer viennent de prendre une participation d'un milliard de dollars dans le groupe. Ils réclament déjà le départ du dirigeant, jugé trop peu investi. Qu'est-ce que ce fonds Elliott, qui fait trembler les États et les entreprises, et pourquoi provoque-t-il des sueurs froides là où il passe ?... Décryptage.

La méthode d'Elliott Management est toujours la même. Il repère une entreprise sous-cotée, s'invite à son capital, impose des changements de stratégie grâce à un bataillon d'avocats, ce qui rassure les investisseurs et fait remonter le titre en bourse... puis empoche la plus-value. Le fonds s'est attaqué à des groupes aussi variés que AT&T, Pernod Ricard ou encore très récemment, le Japonais Softbank. 

Il s'attaque aussi à des États au bord de la banqueroute, dont il achète des titres à prix cassés. Il s'est notamment acharné sur l'Argentine, mais aussi sur le Pérou ou sur le Congo-Brazzaville. 

Désormais, sa proie se nomme Twitter ou plus exactement Jack Dorsey, l'emblématique fondateur du réseau social. Une arrivée du fonds qui rassure néanmoins les investisseurs, inquiets que Jack Dorsey soit davantage intéressé par l'autre pépite qu'il a créée, Square, une société de paiement qui mise beaucoup sur l'Afrique.