A la Une la presse, ce lundi 27 janvier, la mort accidentelle, aux États-Unis, du basketteur américain Kobe Bryant. Le 75ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau. La poursuite de la propagation du coronavirus. Et une bonne nouvelle pour les femmes mariées de l’île de Jersey.
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A la Une de la presse, la mort, hier, à 41 ans, du basketteur américain Kobe Bryant, dans un accident d’hélicoptère, aux Etats-Unis.
Sa disparition fait la Une de nombreux quotidiens dans le monde, notamment du journal britannique The Independent, qui rapporte que l’une des filles de Kobe Bryant, Gianna, âgée de 13 ans, a également trouvé la mort dans le crash, ainsi que 7 autres personnes. Retraité des parquets depuis 2015, le quintuple champion de NBA et double médaillé d’or olympique, était entré dans la légende du basket. «L’étoile Bryant»: le quotidien sportif français L’Equipe salue la mémoire de l’ancien numéro 24 des Lakers de Los Angeles, un «enfant de la balle, élevé en Italie et en France», un «arrière (qui) fut l'égal technique (du mythique) Michael Jordan, dont il (avait) épousé le palmarès, l'élégance balle en mains et les mimiques», «l’un des attaquants les plus brillants de l'histoire» du basket. Sur les réseaux sociaux, des dizaines de milliers de messages rendent hommage depuis hier à celui qui s’était lui-même baptisé «Black Mamba» - parce que «le Mamba noir peut frapper, à plusieurs reprises, très rapidement, avec 99% de réussite. On a retenu pour vous ce dessin, publié sur Twitter, il reprend et détourne le logo de la NBA, la ligue de basket nord-américaine. Un basketteur pleure. «Repose en paix», indique la légende.
A la Une également, le 75ème anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne, par les troupes de l’Armée rouge. «Il y a 75 ans, Auschwitz, n’oublions jamais», le journal local Ouest-France annonce que plus de 200 rescapés sont attendus aujourd’hui sur place, pour honorer les victimes d’Auschwitz, mais aussi pour lancer un avertissement. «Nous voulons que la prochaine génération sache ce que nous avons vécu, et que cela ne se reproduise jamais», témoignait hier David Marks, 93 ans. La connaissance de ce qui s’est passé est une mission que se sont fixée les survivants. Elle fut aussi la préoccupation de ceux qui savaient leur mort proche, rappelle L’Humanité, qui livre ces mots d’outre-tombe, écrits par un prisonnier qui avait enterré ce témoignage, exhumé quarante années plus tard: «Cher découvreur de ce récit! J’ai une prière à te faire, c’est en vérité mon essentielle raison d’écrire. Que ma vie condamnée à mort trouve au moins un sens. Que mes jours infernaux, que mon lendemain sans issue atteignent leur but dans l’avenir».
La presse revient aussi largement ce matin sur la poursuite de la propagation du coronavirus, parti de Chine, où plus de 2700 personnes ont été contaminées, et 80 personnes sont décédées. Alors que la ville chinoise de Wuhan et sa région, où les premiers cas sont apparus, ont été placés en quarantaine, le virus pourrait avoir déjà contaminé près de 100 000 personnes dans le monde, selon un expert cité par The Guardian, qui évoque les difficultés rencontrées par le Royaume-Uni pour évacuer les quelque 200 citoyens britanniques présents dans les zones confinées - évacuation à laquelle la France et les Etats-Unis vont également procéder cette semaine, pour leur propres ressortissants. «Face au coronavirus, le monde s’organise»: d’après le quotidien français La Croix, les experts s’inquiètent d’une éventuelle «mutation du coronavirus», mais refusent «tout alarmisme», le virus étant selon eux «plus contagieux que dangereux à ce stade». Le coronavirus, qui inspire un dessin à Ben Jennings, publié par The Guardian. Les Britanniques vont quitter l’Union européenne vendredi prochain: «Apparemment, le Royaume-Uni impose sa propre quarantaine cette semaine», commente un lecteur chinois.
Un mot, enfin, de la rencontre, aujourd’hui, aux Etats-Unis, entre Donald Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahou. The Jerusalem Post rappelle que cette rencontre intervient à la veille de la présentation d’un «plan de paix» par l’Administration Trump, présenté comme «historique» par le Premier ministre israélien. Un document «écrit de telle sorte que les Palestiniens le rejettent – ce qui était peut-être l’objectif recherché», cingle déjà le quotidien de gauche israélien Haaretz, qui cite des sources ayant eu connaissance du projet rédigé par le gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Le quotidien panarabe de Londres, Al Araby Al Jadeed, évoque même un plan qui va provoquer de nouvelles confrontations entre Israéliens et Palestiniens. «L’accord du siècle que le président Trump pourrait annoncer est déjà mort», a déjà fait savoir la semaine dernière le porte-parole du président palestinien, Mahmoud Abbas.
Pas question de vous quitter sans mentionner cette bonne nouvelle - en tout cas pour les femmes de l’île de Jersey, la plus grande des îles anglo-normandes, au large des côtes françaises. Les autorités locales ont décidé de mettre un terme à une loi interdisant aux femmes mariées de s’adresser à l’administration qui gère les impôts au fisc, sans l’accord de leur mari. Dorénavant, les femmes mariées pourront parler aux impôts sans devoir en référer d’abord à leur époux. Sacré progrès! Lu dans The Guardian.
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