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"La traversée de la Manche, péril pour les migrants"

Dans la presse, ce mardi 21 janvier, la poursuite de la mobilisation en Inde contre la loi sur la citoyenneté, jugée discriminatoire envers les musulmans. Le début des audiences en destitution du président Donald Trump, aux Etats-Unis. La hausse constante du nombre de migrants qui tentent de traverser la Manche. Et les rumeurs de rabibochage entre Brad Pitt et Jennifer Aniston.

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Dans la presse, ce matin, la poursuite des manifestations en Inde, où la mobilisation ne faiblit pas depuis un mois et demi, contre la loi sur la citoyenneté.

D’après The New Indian Express, des centaines de milliers de personnes continuent à manifester à travers tout le pays contre cette législation considérée comme antimusulmane, «anticonstitutionnelle et antidémocratique» - une mobilisation particulièrement forte chez les jeunes et les étudiants, d’après le journal indien, qui relaie leur principal slogan: «Nous combattons la haine avec notre amour et avec la Constitution. La jeunesse indienne a de l’espoir et va reprendre son pays». Mobilisation très forte, également, chez les femmes, selon le quotidien britannique The Guardian, qui rapporte que des femmes au foyer, des militantes, des avocates, comme des grands-mères et des étudiantes, musulmanes et hindoues, sont «au cœur de la résistance contre la nouvelle loi sur la citoyenneté», portée par Narendra Modi. Le Premier ministre hindou est accusé par les manifestants de chercher à imposer une vision «étroite» du nationalisme, selon The Washington Post. Le quotidien américain note la présence, dans les cortèges, des nombreux  drapeaux indiens brandis par ses opposants, qui entonnent aussi souvent l’hymne national – la manifestation, selon le journal, de leur volonté de défier le BJP, le parti de Narendra Modi, dans «sa tentative de redéfinir l’identité nationale».

La presse américaine revient aussi bien sûr largement sur les audiences en destitution du président Donald Trump, qui débutent aujourd’hui devant le Sénat. Cette procédure dite d’impeachment devant la Haute assemblée, à majorité républicaine, n’a toutefois quasiment aucune chance d’aboutir – et nombreux sont ceux qui s’interrogent, outre-Atlantique, sur l’utilité de la démarche lancée par les démocrates, notamment The Washington Post, qui prévient les partisans de la procédure de destitution que «ses retombées politiques seront négligeables». Plus sévère encore envers les démocrates, le quotidien ultra-conservateur The Washington Times présente leur initiative comme «une tache permanente sur (leur) héritage (futur)». «L’appel de M. Trump au président ukrainien, qui est au cœur de la procédure de destitution, ne constitue pas matière  à endommager sérieusement l’intérêt public et ne compromet pas la capacité du président à faire son travail, comme le prouve l’accord commercial qu’il vient de conclure avec la Chine, et celui qu’il a signé avec le Mexique et le Canada», assène le journal. «Un procès expédié, probablement sans témoins, où l’accusé sait déjà qu’il sera acquitté, protégé par les siens quelle que soit la gravité de ses actes. Forcément, l’exercice peut paraître frustrant, voire inutile. Il reste néanmoins nécessaire», juge le quotidien suisse Le Temps, qui explique qu’il «ne faut pas sous-estimer l’importance de ce procès en trompe-l’œil», car «le moment reste historique et la symbolique, puissante». «Donald Trump est le tout premier président américain menacé de destitution à viser sa réélection», relève journal, en prédisant que son procès «marquera au fer rouge» sa présidence.

En France, La Croix interpelle sur le sort des migrants qui tentent chaque jour de traverser la Manche, dans les pires conditions. D’après le journal, qui reprend ici les statistiques établies par la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, qui englobent les données britanniques, plus de 2700 migrants ont tenté cette traversée l’année dernière - un chiffre «en constante augmentation», d’après La Croix, qui raconte comment ce phénomène «bouscule les gendarmes mais aussi les sauveteurs en mer, confrontés à la très grande détresse de ces migrants qui risquent leur vie sur des embarcations de misère», comme cet officier de gendarmerie expérimenté, qui se souvient encore s’être retrouvé «en pleine nuit avec une femme, frigorifiée, allaitant son bébé dans son véhicule de gendarmerie. Le groupe d’une quinzaine de migrants, dont cette maman, n’avait pas réussi à quitter les côtes françaises et leur embarcation s’était échouée». «Cela crée plein de situations complexes, qui ne sont pas dans les manuels», dit-il.

On ne se quitte pas là-dessus. Depuis deux jours, la presse people ne parle que de ça, des rumeurs de retrouvailles entre Brad Pitt et Jennifer Aniston, of course. Les deux acteurs étaient présents à la cérémonie des SAG Awards, dimanche, à Los Angeles. Et se sont montrés, à cette occasion main dans la main et très complices. De quoi, aussi, relancer les rumeurs de rabibochage, 15 ans après leur divorce. D’après The Telegraph, la moitié de la planète, rien que ça, espère les voir se remettre ensemble. Pourquoi? me demanderez-vous. Parce que dans l’inconscient collectif, du moins dans celui de ceux qui s’intéressent aux célébrités, Brad et Jen forment LE couple idéal, et personne ne se serait jamais vraiment fait à l’idée de leur séparation. Les contes de fée ont la vie dure…

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