
Des Palestiniens blessés lors d'une frappe israélienne sur l'église de la Sainte Famille reçoivent des soins à l'hôpital Arab Ahli, à Gaza-ville, le 17 juillet 2025. © Omar al-Qattaa, AFP
La Défense civile à Gaza a fait état de deux personnes tuées, jeudi 17 juillet, par une frappe israélienne sur la seule église catholique latine du territoire palestinien, ravagé par 21 mois de guerre. De son côté, Israël assure ne "jamais cibler" les sites religieux et affirme enquêter sur cette attaque.
"Deux citoyens de la communauté chrétienne ont été tués des suites de blessures subies lors d'une frappe israélienne contre l'église du monastère latin dans la vieille ville ce matin", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Le Patriarcat latin a confirmé les deux décès.
Le pape "renouvelle son appel à un cessez-le-feu immédiat"
Plus tôt, la Première ministre italienne Giorgia Meloni avait dénoncé les raids aériens de l'armée israélienne sur l'église de la Sainte-Famille. "Les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables. Aucune action militaire ne saurait justifier une telle attitude", a-t-elle dénoncé dans un communiqué.
Le pape Léon XIV s'est dit jeudi "profondément attristé par (...) l'attaque militaire contre l'église catholique de la Sainte-Famille à Gaza", qui a fait deux morts, sans mentionner Israël.
"Sa Sainteté renouvelle son appel à un cessez-le-feu immédiat", indique un télégramme de condoléances publié par le Vatican et signé par le numéro 2 du Saint-Siège, le cardinal italien Pietro Parolin.
Avec AFP