![Brice Hortefeux exprime ses "regrets face à une polémique injuste" Brice Hortefeux exprime ses "regrets face à une polémique injuste"](/data/posts/2022/07/15/1657854397_Brice-Hortefeux-exprime-ses-regrets-face-a-une-polemique-injuste.jpg)
Invité à un dîner de rupture du jeûne du ramadan du Conseil français du culte musulman, le ministre de l'Intérieur a présenté ses "regrets" à propos de la diffusion d'une vidéo sur Internet dans laquelle il tient des propos racistes.
AFP - Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a exprimé lundi soir devant les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM) ses "regrets face à une polémique inutile et injuste" concernant la controverse sur ses propos tenus au campus de l'UMP à Seignosse (Landes).
"Je suis ému de penser que, du fait d'un certain tohu-bohu médiatique, et d'une interprétation totalement inexacte, des personnes ont pu être blessées dans leur être et leurs convictions", a déclaré le ministre lors du dîner du rupture du jeûne organisé par le CFCM, instance représentative de l'islam de France, au Pavillon Dauphine (Paris-XVIe arrondissement).
"Je veux donc dire mes regrets, au delà d'une polémique inutile et injuste, j'exprime mon respect pour tous les Français, celles et ceux qui vivent sur notre sol, quelles que soient leur religion, leurs convictions", a-t-il ajouté.
Brice Hortefeux fait l'objet d'une polémique après la diffusion sur internet d'une vidéo tournée au campus de l'UMP, qui le montre posant avec un militant, né de père algérien, et où il déclare: "il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".
L'opposition a aussitôt dénoncé un dérapage raciste, certains réclamant la démission du ministre.
Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a assuré samedi que le ministre n'avait "eu que des paroles de respect et d'aménité pour toute la communauté musulmane de France dans (ses) contacts avec lui".
Le ministre de l'Intérieur avait exclu samedi de présenter des excuses, jugeant dans une interview à Libération que "pour qu'il y ait excuse, il faudrait qu'il y ait culpabilité ou faute".