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Hong Kong se prépare à une nouvelle semaine sous tension

Après un week-end de mobilisation, Hong Kong se prépare, cette semaine, à de nouvelles mobilisations contre les autorités chinoises. De son côté, Pékin a estimé que des pays étrangers cherchaient à attiser le mouvement de contestation.

Hong Kong se prépare à une nouvelle semaine sous tension, après un week-end de mobilisation où plusieurs centaines de milliers de manifestants ont défilé sous la pluie et dans le calme, bien loin des scènes de violences qui ont souvent marqué les précédents cortèges.

Une nouvelle manifestation est déjà prévue samedi prochain, pour le douzième week-end consécutif de mobilisation dans la mégapole, souligne Antoine Védeilhénotre correspondant sur place.

Hong Kong se prépare à une nouvelle semaine sous tension

Dimanche 18 août, 1,7 million de personnes étaient dans les rues de Hong Kong selon les organisateurs du rassemblement. La police en a elle dénombrés 128 000 au parc Victoria, point de départ du défilé, au plus fort de la mobilisation.

D'autres manifestations sont prévues dans les prochaines semaines, notamment une nouvelle grève dans différents quartiers de la ville. La police a déclaré lundi que si la mobilisation de dimanche était essentiellement pacifique, des actes de violation de l'ordre publique se sont produits par la suite. Des manifestants auraient endommagé les bureaux du gouvernement et visé des policiers avec un pointeur au laser.

Plus de 700 arrestations

À mesure que la contestation s'installe dans la durée, le territoire est le théâtre d'incidents violents de plus en plus nombreux, et la tension est encore montée d'un cran cette semaine avec l'occupation de l'aéroport international qui a conduit à une suspension partielle du trafic aérien, lundi et mardi. Un millier de vols ont été annulés.

Plus de 700 personnes ont été arrêtées depuis le début de la mobilisation il y a plus de onze semaines. Pékin a adopté un ton de plus en plus ferme à l'égard des manifestations, allant même jusqu'à accuser des pays étrangers, notamment les États-Unis, d'ingérence.

Des influences étrangères

Donald Trump a laissé entendre dimanche que la Maison blanche aimerait d'abord voir Pékin trouver une solution à cette crise avant que les deux pays ne parviennent à un accord commercial.

Dans un éditorial publié lundi, le Quotidien du Peuple, l'organe officiel du Parti communiste chinois (PCC), a de nouveau averti que des influences étrangères cherchaient à attiser le mouvement de contestation.

Avec Reuters