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En Tunisie, le chef de l’État, Béji Caïd Essebsi, a été transféré jeudi à l'hôpital militaire de Tunis après avoir été "victime d’un grave malaise", a annoncé la présidence, alors que la capitale venait d'être frappée par deux attentats suicides.

La présidence tunisienne a annoncé dans un post Facebook que le chef de l'État, Béji Caïd Essebsi, âgé de 92 ans et atteint "d'un grave malaise, a été transféré à l'hôpital militaire de Tunis".

Dans un entretien à France 24, la porte-parole de la présidence tunisienne, Saïda Garrach, a confirmé que le chef de l’État avait été confié à l’hôpital militaire, un établissement public, "pour garantir la transparence". "On n’a pas transféré le président dans une clinique privée ou un établissement étranger", a-t-elle ajouté.

"La situation du président est critique", avait indiqué plus tôt sur Twitter son conseiller Firas Guefrech. M. Essebsi avait déjà été hospitalisé en fin de semaine dernière, un des conseillers de la présidence assurant alors qu'il s'agissait d'examens de routine, tandis qu'un autre évoquait un souci de santé mineur.

Mais "son état se stabilise", nuance Mme Garrach. "Il va mieux, mais en même temps, son équipe médicale suit un ensemble d’analyses pour se rassurer davantage." La porte-parole affirme à France 24 que le président est conscient mais "fatigué".

L'annonce de son malaise est survenue peu après deux attentats suicides qui ont frappé la capitale, tuant un policier et faisant au moins huit blessés, selon les autorités.

À la tête de cet État du Maghreb depuis 2014 et premier président démocratiquement élu depuis la chute de Ben Ali, Béji Caïd Essebsi avait annoncé qu’il ne se représenterait pas au scrutin présidentiel de novembre prochain.

Avec AFP et AP