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Donald Trump a menacé jeudi d'imposer des tarifs douaniers sur les voitures importées aux États-Unis en provenance du Mexique si ce dernier n'aidait pas plus activement à juguler l'afflux de migrants à la frontière entre les deux pays.
Est-ce la fin de la lune de miel entre Donald Trump et le nouveau gouvernement mexicain ? Le président américain a menacé jeudi 4 avril d'imposer des droits de douane sur les voitures importées aux États-Unis en provenance du Mexique si celui-ci n'était pas plus actif pour stopper l'afflux de migrants illégaux à la frontière entre les deux pays.
Il s'agit de la dernière menace en date du président américain pour obtenir du Mexique qu'il renforce sa lutte contre les "caravanes" de migrants.
Donald Trump avait prévenu vendredi dernier qu'il pourrait fermer la frontière entre les États-Unis et le Mexique, une menace ensuite atténuée par la porte-parole de la Maison Blanche, alors qu'une telle démarche aurait pu compromettre des milliards de dollars d'échanges commerciaux.
"Avant de fermer la frontière, nous instaurerons des tarifs douaniers sur l'automobile. Je ne crois pas que nous aurons à fermer la frontière un jour parce que la pénalité (...) sera massive", a déclaré Donald Trump aux journalistes, évoquant des taxes de 25 % sur les voitures importées aux États-Unis depuis le Mexique.
Plus tôt dans la journée, le président américain avait dit qu'il accordait au Mexique un délai d'un an, sous forme d'avertissement, pour mettre fin au trafic de drogue. Mais il a laissé planer la menace que d'éventuels droits de douane soient instaurés avant cela si la question migratoire n'était pas résolue.
D'après des représentants du ministère de la Sécurité intérieure, 100 000 migrants auraient été appréhendés à la frontière sud des États-Unis en mars, ce qui serait un record mensuel en plus de dix ans. La plupart de ces migrants – dont des enfants et des familles venus du Salvador, du Honduras et du Guatemala – sont autorisés à rester aux États-Unis le temps que leurs demandes d'asile soient étudiées, ce qui peut prendre des années du fait de la multiplication des dossiers.
Avec Reuters