!["Omar el-Béchir, toujours là malgré la contestation, après trente ans de pouvoir" "Omar el-Béchir, toujours là malgré la contestation, après trente ans de pouvoir"](/data/posts/2022/07/24/1658638815_Omar-el-Bechir-toujours-la-malgre-la-contestation-apres-trente-ans-de-pouvoir.jpg)
Dans la presse, ce mercredi 23 janvier, la poursuite des manifestations contre la vie chère et contre le président Omar el-Béchir au Soudan, le face-à-face de l'opposition et du pouvoir dans les rues du Venezuela, et un nouveau scandale impliquant le fils du nouveau président brésilien.
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Dans la presse, ce mercredi matin, la poursuite de la mobilisation au Soudan, où les manifestants protestent depuis un mois contre le vie chère, certains d’entre eux demandant aussi le départ du président Omar el-Béchir, à la tête du pays depuis trente ans.
La contestation populaire ne faiblit pas, malgré la répression. Cela ne semble guère émouvoir les chancelleries occidentales, d’après The Independent. Le journal britannique compare le mouvement de protestation soudanais actuel au printemps arabe de 2011. À l’époque, se souvient le quotidien, Barack Obama appelait ouvertement le président égyptien Hosni Moubarak à démissionner. Huit ans plus tard, il n’y a aucune chance que son successeur, Donald Trump, présente la même demande à Omar el-Béchir, dénonce le journal, qui accuse les États-Unis de partager désormais "la même phobie envers la rue que les régimes arabes". Le président soudanais s'est envolé mardi pour le Qatar, pour sa première visite à l'étranger depuis le début de manifestations, d’après le quotidien panarabe de Londres Al Arab, qui voit dans ce déplacement "l'étendue de la confusion" dans laquelle se trouverait Omar el-Béchir. Mais le dirigeant, objet de deux mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide au Darfour qui ne l’empêchent pas de se rendre à l’étranger, semble toujours tenir fermement les rênes de son pays, comme en témoigne un dessin d’Araby Al Jadeed, un autre journal panarabe de Londres, qui le montre imperturbable, coiffé de son traditionnel turban, bien vissé sur sa tête, malgré le mouvement contestation.
Au Venezuela, le gouvernement et l’opposition vont se mesurer ce mercredi dans la rue, deux jours après la répression d’un soulèvement militaire contre le pouvoir. Alors que l’opposition au président Nicolas Maduro organise des manifestations à travers tout le pays, le pouvoir appelle lui aussi à ses partisans à se mobiliser contre la "menace des ennemis de la patrie" – une menace "terroriste" constituée, selon le gouvernement, par les opposants à Nicolas Maduro, accusés d’être derrière le soulèvement des militaires rebelles. Des accusations relayées par le journal Ultimas Noticias. Le quotidien El Clarin fait état, lui, d’un communiqué de la conférence épiscopale vénézuélienne appelant les forces de l’ordre à "protéger" les manifestations de l’opposition, pour "mettre un terme à la situation que vit le pays", et "condamner la grave crise économique qui épuise la nation". Les manifestants de l’opposition ont aussi reçu le soutien des États-Unis : El Periodiquito rapporte que le vice-président américain Mike Pence a publié un message sur Twitter exprimant "le soutien indéfectible" de son pays "au moment où le peuple du Venezuela donne de la voix pour réclamer la liberté".
Au Brésil, le président brésilien Jair Bolsonaro est gêné par une enquête sur son fils, le sénateur Flavio Bolsonaro. Déjà soupçonné dans une affaire de corruption présumée, Bolsonaro junior est à présent accusé par O Globo d’avoir embauché puis fait travailler pendant 11 ans la femme d’un chef de gang de Rio, lui-même soupçonné du meurtre d’une conseillère municipale. Flavio Bolsonaro dément et parle de "diffamation". A Folha de Sao Paulo évoque pour sa part des révélations "explosives" sur lesquelles le nouveau président brésilien va devoir s’expliquer, tôt ou tard.
On ne se quitte pas là-dessus. Avant de nous dire à demain, je vous propose de jeter un cil au Figaro, qui s’est intéressé aux flocons de neige qui tombent actuellement dans plusieurs régions de France, et plus précisément à leurs formes, à la fois complexes et totalement uniques, car il n’existe pas deux flocons semblables. Les physiciens qui ont tenté de percer le mystère de leur formation ont compris qu’elle survient lorsque la température est suffisamment basse, lorsque les gouttelettes d'eau dont sont composés les nuages gèlent, donnant naissance à un embryon de flocon, qui grandit ensuite peu à peu en absorbant les molécules d'eau contenues dans l'air. Un processus totalement aléatoire, d’où la forme unique des flocons de neige, dont la beauté nous émerveille.
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