Un séisme de magnitude 7,5 est survenu mercredi en Nouvelle-Calédonie, suivi d'une autre réplique de 6,6. Des vagues mesurant au maximum deux mètres ont été observées, sans provoquer de dégâts, ni de victimes.
Un puissant séisme de magnitude 7,5, suivi d'une forte réplique de 6,6, a frappé l'archipel français de Nouvelle-Calédonie mercredi 5 décembre. Une alerte au tsunami a été émise à l'issue du premier avant d'être levée, provoquant des évacuations sur une partie du littoral.
L'alerte a duré environ trois heures mercredi après-midi (heure locale) et a notamment concerné le littoral de la côte est de l'archipel, l'île des Pins et les îles Loyauté, après le premier séisme à 160 kilomètres au large de Maré. Des vagues mesurant au maximum deux mètres ont été observées, sans provoquer de dégâts, ni de victimes, a indiqué la sécurité civile.
⚠️ Alerte #tsunami levée en #Caledonie Restez vigilants en bord de mer (dégâts éventuels)
Haut-commissariat988 (@HC98800) 5 décembre 2018Un tsunami sans risque pour la population
"Les observations et les relevés de terrain confirment que l'intensité du tsunami est en forte diminution et qu'il ne présente plus de risque majeur pour la population", a annoncé la sécurité civile, précisant que l'alerte était levée à 18h20 (heure locale).
Éric Backès, directeur du service, a déclaré que des vagues mesurant entre 1,50 et 2 mètres avaient été observées à l'île des Pins et à Maré ainsi que des "mouvements anormaux de la mer".
"La secousse a été longue, c'est la première fois que je vois les murs bouger à ce point mais il n'y a pas de dégâts", a ajouté un habitant de l'île de Maré.
Au Vanuatu voisin, certains habitants se sont réfugiés sur les hauteurs alors que des vagues de 72 centimètres de haut ont été enregistrées sur l'île de Tanna. Des habitants de cette île ont raconté que des bâtiments avaient tremblé et que la mer s'était transformée en mousse en certains endroits sous l'effet du premier séisme.
Les répliques successives sont allées jusqu'à une magnitude 6,6, a précisé l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGC).
Les populations de ces régions, pour la plupart averties par des sirènes, ont été évacuées vers des zones éloignées du bord de mer ou dans des lieux situés en hauteur de relief. Aucun dégât, ni victime n'a été recensé, a également indiqué la sécurité civile.
Avec AFP