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Donald Trump a évoqué samedi un accord avec le Mexique visant à obliger les demandeurs d'asile à attendre côté mexicain pendant que leurs demandes sont examinées par la justice américaine. Mais le nouveau gouvernement mexicain dément.
Donald Trump a-t-il tweeté trop vite ? Le président américain a affirmé samedi 24 novembre être parvenu à un accord avec le Mexique pour que les demandeurs d'asile restent côté mexicain pendant que leur demande est examinée aux États-Unis. "Les migrants à la frontière sud ne seront pas autorisés (à entrer) aux États-Unis en attendant que leurs demandes soient individuellement approuvées par la justice", a écrit Donald Trump sur le réseau social.
....All will stay in Mexico. If for any reason it becomes necessary, we will CLOSE our Southern Border. There is no way that the United States will, after decades of abuse, put up with this costly and dangerous situation anymore!
Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 24 novembre 2018"Pour l'instant, nous avons trouvé un accord sur cette politique 'Rester au Mexique'", avait, de fait, déclaré plus tôt au Washington Post Olga Sanchez Cordero, la ministre de l'Intérieur du gouvernement du président élu Andres Manuel Lopez Obrador, qui prend ses fonctions le 1er décembre. Une "solution de court terme", selon elle.
"Aucun accord de quelque type que ce soit"
Mais peu après ces déclarations, son bureau a diffusé un communiqué affirmant qu'il n'y avait "aucun accord de quelque type que ce soit entre le futur gouvernement du Mexique et celui des États-Unis".
Une "caravane" de milliers de migrants, essentiellement des Honduriens qui ont quitté leur pays d'Amérique centrale mi-octobre pour fuir la violence et la pauvreté, a commencé à arriver à la frontière américaine.
Donald Trump, qui a massé des milliers de militaires à la frontière avec le Mexique, a menacé de la fermer totalement si la situation devait dégénérer. Il a aussi pris un décret pour rejeter automatiquement les demandes d'asile déposées par des personnes entrées illégalement aux États-Unis, mais la justice a pour l'heure bloqué cette mesure, provoquant l'ire du président républicain.
Avec AFP