!["La tâche divine d'Emmanuel Macron" "La tâche divine d'Emmanuel Macron"](/data/posts/2022/07/23/1658564020_La-tache-divine-d-Emmanuel-Macron.jpg)
Dans la presse, ce mardi 10 avril, l’audition du patron de Facebook, Mark Zuckerberg, par le Congrès américain. Les débats sur éventuelle riposte occidentale en Syrie. Une mise en garde signée Tony Blair. Et le discours d’Emmanuel Macron devant la Conférence des évêques de France.
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Dans la presse, ce matin, l’audition de Mark Zuckerberg, par le Congrès américain. Prié de s’expliquer sur le scandale Cambridge Analytica, cette société britannique accusée d’avoir siphonné les données privées de millions d’utilisateurs, le patron de Facebook fait la Une du Guardian, qui cite ce qu’il va dire aux élus : «Nous n’avons pas fait assez pour empêcher ces outils d’être utilisés de façon malintentionnée. C’était mon erreur et je suis désolé».
Pas sûr néanmoins qu’un simple mea culpa suffise, à en croire les médias américains, très remontés contre le patron de Facebook. «Le Congrès est finalement parvenu à lui mettre la main dessus, pourvu qu’ils ne l’épargnent pas lui et son entreprise», espère le journal. Un peu plus indulgent, The Sacramento Bee, un journal de la côte ouest, où se trouve le siège de Facebook, estime que «si le réseau social continue de ne pas respecter la vie privée de ses utilisateurs, alors, oui, le Congrès devra intervenir».
Mark Zuckerberg s’est exprimé sur Vox et The Atlantic, avant son audition. Présentant à nouveau ses excuses, le créateur de Facebook s’adresse à ceux qui seraient tenté de le pousser vers la sortie, en déclarant que non, il ne démissionnera pas. Marc Zuckerberg annonce aussi avoir déjà mis en place des outils d’intelligence artificielle pour éliminer les faux comptes de puissances étrangères, la réduction de l’accès aux données privées aux sociétés partenaires, l’augmentation du nombre d’employés chargé de la sécurité des contenus, de 15 à 20 000 personnes et la vérification systématique de la localisation et de l’identité des diffuseurs de publicité.
Il est aussi beaucoup question de la possible réaction occidentale à l’utilisation présumée d’armes chimiques par le régime syrien. Après l’attaque de la Ghouta en fin de semaine dernière, les Occidentaux «sont-ils prêts à payer le prix de leur bras de fer avec Moscou?» - question de L’Orient Le Jour, qui annonce que les 24/48 prochaines heures devraient être «décisives». Le journal libanais, qui rappelle que l’action des forces américaines, il y a près d’un an, contre un aéroport militaire syrien, après l’attaque chimique de Khan Cheikhoun, «n’avaient eu absolument aucun effet sur le régime syrien ou sur le cours de la guerre», dit malgré tout son espoir de voir arriver la fin de «l’impunité» pour Bachar El Assad.
«En Syrie, Donald Trump fait l’expérience des limites de la fanfaronnade», juge pour sa part The New York Times. Le quotidien américain, lui aussi favorable à une action contre le régime syrien, prévient toutefois que les éventuelles représailles internationales devront s’inscrire dans «une stratégie diplomatique cohérente pour stabiliser la Syrie et mettre en place un accord politique».
A noter aussi ce matin, cette mise en garde de Tony Blair, parti en campagne contre le Brexit. Vingt ans après l’accord du Vendredi saint, l’ancien premier ministre britannique avertit dans Le Monde des risques que le départ de l’Union européenne ferait peser sur la paix en Irlande du Nord, notamment parce qu’une frontière entre le Nord et le Sud pose un problème, remettrait en cause l’un des fondements de l’accord. «Aujourd’hui, dans les faits, la libre circulation est complète entre les deux côtés, des milliers de camions passent chaque jour. La frontière n’a guère de signification réelle au quotidien pour les gens du Nord ou du Sud», explique Blair, qui précise que cela permet aux gens «de moins s’intéresser aux questions constitutionnelles, puisque cela n’implique pas de différence concrète». «Le retour d’une frontière complique les choses. En Irlande du Nord, il faut sans cesse travailler à la paix, celle-ci n’est jamais garantie», prévient-il. D’après Tony Blair, le Brexit «compliquera» les choses.
Enfin en France, Emmanuel Macron a annoncé, hier, devant la Conférence des évêques, vouloir «réparer» le «lien» entre l'Église et l'Etat, qui se serait «abîmé», selon lui. D’après Le Parisien, ces propos valent au président une volée de bois vert de la part des défenseurs de la laïcité, notamment du patron de la France Insoumise, à la gauche de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui juge «insupportable» d’entendre Emmanuel Macron «en plein délire métaphysique». «On attend un président, on entend un sous-curé». Beaucoup de réactions, également, sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, où des photomontages montrent Emmanuel Macron déguisé en croisé ou prenant la place de Jésus-Christ dans la Cène.
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