
La qualité de l'air à Pékin et dans sa région s'est améliorée l'an dernier mais la lutte contre la pollution atmosphérique est loin d'être gagnée à l'échelle de la Chine.
Le rapport publié par Greenpeace, jeudi 11 janvier, est sans appel. Si la qualité de l'air à Pékin et dans sa région s'est améliorée l'an dernier, la lutte contre la la pollution atmosphérique est loin d'être gagnée sur l'ensemble du territoire.
Le pays en est à sa cinquième année de "guerre contre la pollution" pour en finir avec les dégâts occasionnés par des décennies de croissance économique sans entraves, source d'importante pollution et par un système de chauffage domestique au charbon qui a fortement contribué à la pollution aux particules fines de l'air.
Une lutte contre la pollution volontaire mais...
La Chine s'est engagée à réduire de plus de 15 % la concentration moyenne de particules fines dans l'atmosphère entre octobre 2017 et mars 2018 dans 28 villes. L'année dernière, la pollution atmosphèrique a baissé de 4,5 % à Pékin et sa région mais cela reste le plus faible recul depuis 2013. La lutte contre la pollution est concentrée sur la capitale et ses environs et d'ailleurs, d'aprés les chiffres compilés par Reuters, la différence entre Pékin et les 27 autres villes est significative. Dans la capitale, le taux de PM2.5 (particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) a baissé de 53, 8 % au cours du dernier trimestre de 2017 alors qu'il est souvent en hausse ailleurs dans le pays.
BREAKING: PM2.5 in Beijing down 54%, but nationwide air quality improvements slow as coal use increases https://t.co/LbxsPcl6s9 pic.twitter.com/IFRmJ3wdVl
Greenpeace East Asia (@GreenpeaceEAsia) 11 janvier 2018Pékin s'était fixé comme objectif en 2017 de ramener le taux de particules fines dans l'air à moins de 60 microgrammes par mètre cube, sachant que le seuil maximum de tolérance fixé par L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est à 10 microgrammes par mètre cube, soit 6 fois moins. La Chine se donne jusqu'à 2035 pour baisser son taux de particules fines à 35 microgrammes, ce qui reste encore supérieur aux recommandations de l'OMS.
Avec AFP