Inondations, ouragans, sécheresse, feux de forêt, températures extrêmes, émissions de Co2 en augmentation : 2017 a été un cru exceptionnellement mauvais, battant mois après mois de tristes records pour l'environnement. Ne serait-ce qu’aux États-Unis, entre janvier et octobre, 15 épisodes climatiques et météorologiques ont coûté chacun plus d’un milliard de dollars en pertes financières et des centaines de vies humaines.
Parmi ceux-ci, l’ouragan Harvey fut le plus destructeur de l’histoire des États-Unis. Mais la pire nouvelle pour la planète pourrait-elle être l’annonce, faite en juin, de la décision des États-Unis de se retirer de l’accord de Paris ?
Car les scientifiques le disent : si le réchauffement climatique n’est pas responsable de tout, il aggrave considérablement les choses.
Depuis qu’il est arrivé à la Maison Blanche, Donald Trump a détricoté ou mis entre parenthèse 50 mesures environnementales.
Mais la riposte s'organise. Aux États-Unis, une coalition de villes, États, universités, entreprises et groupes religieux fait aujourd’hui contrepoids. Leur nom : "We are still in" pour "Nous faisons toujours partie de l’accord de Paris".
Alors, tout bien réfléchi, 2017 nous a-t-elle vraiment amenés plus près du point de non-retour ? Cette année qui vient de s'écouler pourrait-elle ouvrir une fenêtre sur l’avenir ?
Une climatologue de renom répond à Élément Terre.