Philippe a confirmé mercredi qu'une "décision claire" sur le sujet du projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera prise "avant fin janvier". Une annonce faite lors de la remise du rapport des trois médiateurs sur la question.
Le gouvernement prendra "d'ici la fin du mois de janvier une décision" qui "sera claire, sera assumée", a déclaré le Premier ministre Édouard Philippe lors de la remise du rapport des trois médiateurs sur le projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Cette décision "doit nous permettre (...) de garantir un retour à la normale, notamment s'agissant des questions relatives à l'ordre public", a-t-il ajouté.
Le Gouvernement prendra une décision claire et assumée d’ici fin janvier pour répondre d’une part aux besoins identifiés et garantir d’autre part un retour à la normale pour les habitants de la région. #NDDL https://t.co/lfxHrNqpVe
Edouard Philippe (@EPhilippePM) 13 décembre 2017Saluant le travail accompli depuis six mois par les médiateurs, le Premier ministre a relevé qu'il avait permis "d'identifier des sujets qui n'ont pas suffisamment fait l'objet d'analyse".
Toujours des "incertitudes"
"Là où jusqu'à présent le raisonnement qui était privilégié consistait à se poser la question s'il fallait faire Notre-Dame-des-Landes ou rien, le rapport nous invite à réfléchir sur un choix qui se formaliserait plutôt de la façon suivante : Notre-Dame-des-Landes ou un réaménagement de l'aéroport de Nantes-Atlantique", a-t-il souligné.
"Les deux hypothèses présentent des avantages et présentent aussi des inconvénients (...) et à certains égards des incertitudes", a poursuivi Édouard Philippe, accompagné du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot et de la ministre des Transports Élisabeth Borne.
D'ici à la publication de la décision finale, ces deux ministres "rencontreront les élus et les parties prenantes qui le souhaiteront afin de faire la pédagogie de ce rapport et surtout d'entendre leurs réactions à la publication de ce rapport". Les médiateurs préconisent le "retour à l'état de droit" et l'évacuation de la ZAD "quelle que soit l'option retenue" et "dès la décision gouvernementale".
Avec AFP