
Richard Ferrand, ex-ministre de la Cohésion des territoires et proche de la première heure d'Emmanuel Macron, a obtenu samedi la présidence du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale.
Promesse tenue. Exfiltré du gouvernement sur fond d’enquête préliminaire du parquet de Brest à propos de transactions immobilières douteuses, le secrétaire général d’En Marche, Richard Ferrand, a obtenu, samedi 24 juin, la présidence du groupe La République en marche (LREM) qui lui avait été promise par l'exécutif.
Son élection par les 308 députés LREM réunis pour la première fois en séminaire de cohésion, samedi, ne faisait guère de doute. Le Premier ministre Édouard Philippe, ainsi que le porte-parole du gouvernement et secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, ont répété ces derniers jours dans les médias qu'il était, de loin, l’homme le plus qualifié pour le poste.
"C'est le seul qu'on connaît tous et qui nous connaît tous", résume un jeune élu, Gabriel Attal, à propos de l'éphémère ministre de la Cohésion des territoires. Une autre, Marie Lebec, pointe sa connaissance de "la vie parlementaire" utile pour "encadrer" moult novices.
Selon Reuters, Richard Ferrand a été élu à main levée, à l'unanimité moins deux abstentions.
Avec AFP et Reuters