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Trump affiche un soutien sans faille au président égyptien Sissi, "un grand allié"

Le président américain Donald Trump a déclaré lundi à la Maison Blanche que son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait réalisé "un travail fantastique" dans des conditions "difficiles".

Une page se tourne dans les relations égypto-américaines. Le président américain Donald Trump, qui a reçu son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi à la Maison Blanche lundi 3 avril, lui a manifesté tout son soutien. "Nous sommes clairement derrière le président Sissi (...) Nous sommes clairement derrière l'Égypte et le peuple égyptien", a-il déclaré depuis le Bureau ovale. Le président Sissi effectuait sa première visite d'État aux États-Unis depuis son élection à la présidence en 2014.

"Vous avez, avec les États-Unis comme avec moi-même, un grand ami et un grand allié", a poursuivi le président américain. "Nous avons beaucoup de choses en commun", a-t-il ajouté, sans évoquer la question des violations des droits de l'Homme et de la liberté de la presse qui était régulièrement soulevée par l'administration de son prédécesseur démocrate Barack Obama.

"Nous sommes proches depuis la première fois que nous nous sommes rencontrés", a ajouté le président américain, évoquant leur rencontre à New York en septembre, lorsque la campagne présidentielle battait son plein.

Assis à ses côtés, le président égyptien a de son côté exprimé son "admiration" pour "la personnalité" du nouveau locataire de la Maison Blanche. Le président égyptien, dont les propos étaient traduits par un interprète, a affiché sa volonté de travailler avec Donald Trump pour "une stratégie efficace de lutte contre le terrorisme".

Trump affiche un soutien sans faille au président égyptien Sissi, "un grand allié"

La lutte contre le groupe jihadiste État islamique (EI), mais aussi la façon dont la Maison Blanche entend esquisser des propositions sur le conflit israélo-palestinien, devaient être au cœur des discussions entre les deux dirigeants.

L'administration Obama avait gelé son aide militaire à l'Égypte en 2013 après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et la répression sanglante de ses partisans. Mais le rôle incontournable de l'Égypte, le plus peuplé et le mieux armé des pays arabes, avait poussé la Maison Blanche à infléchir sa position en 2015. Le président Sissi n'avait jamais été reçu par Barack Obama.

Avec AFP