
Photo d'archive montrant des policiers en service à Salisbury, en Angleterre, pendant l'enquête sur la mort de Dawn Sturgess, prise le 10 juillet 2018. © Rod Minchin, AP
Le président russe Vladimir Poutine porte la "responsabilité morale" de la mort de la Britannique, victime collatérale de l'empoisonnement au Novitchok de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal en 2018, selon les conclusions d'une enquête indépendante publiées jeudi 4 décembre.
Dawn Sturgess, mère de famille de 44 ans, avait été contaminée en 2018, quelques mois après la tentative d'empoisonnement de Skripal et de sa fille Ioulia avec ce même produit neurotoxique à Salisbury, dans ce qu'elle croyait être un parfum trouvé dans cette ville du sud-ouest de l'Angleterre.
À la suite de la publication de ce rapport, le ministère britannique des Affaires étrangères a indiqué avoir convoqué l'ambassadeur russe, Andrey Kelin, à la suite de la publication d'un rapport d'enquête sur la mort d'une Britannique, victime collatérale de l'empoisonnement au Novitchok de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal en 2018.
"Le rapport confirme ce que le gouvernement britannique estime depuis longtemps, à savoir que l'utilisation irresponsable par la Russie d'un agent neurotoxique [...] sur le sol britannique a entraîné la mort d'une citoyenne britannique", indique le Foreign Office, qui a en outre "exigé que la Russie mette fin à sa campagne d'activités hostiles contre le Royaume-Uni et l'Otan".
Le ministère a aussi annoncé des sanctions contre "l'intégralité" du renseignement militaire russe (GRU).
Avec AFP
