En Angleterre, la police de Wiltshire a découvert le 22 février un ancien bunker anti-nucléaire transformé en plantation de cannabis. On estime le montant de la prise à 1 million d'euros.
Un bunker abandonné et une plantation de cannabis. Ceci n'est pas le synopsis de La Beuze, mais bien la découverte réalisée par les forces de l'ordre britanniques.
Dans la nuit du 22 février, la police du comté de Wiltshire a mené une opération de démantèlement d'un trafic de cannabis dans la ville de Chilmark. Leur cible : un ancien bunker anti-nucléaire du ministère de la Défense datant de 1985. Lors de l'intervention, les officiers ont arrêté 6 personnes. Mais la pêche ne s'est pas arrêtée là. À l'intérieur du complexe souterrain, ils ont mis la main sur toute une plantation de l'herbe favorite de Hunter S. Thompson. Montant estimé de la prise : 1 183 300 million d'euros.
Les plants de weed étaient étalés dans une vingtaine de pièces, elles-mêmes réparties sur deux étages. Le bunker a été fermé en 1992 et comme l'a précisé l'inspecteur Paul Franklin sur le site de la police du comté de Wiltshire, de "nombreuses traces de cultures antérieures" ont été retrouvées. Mais derrière cette histoire un peu barrée se cache une sordide réalité.
Des migrants retenus contre leur gré
Sur les 6 interpellés, 3 sont des migrants clandestins, parmi lesquels un mineur de 15 ans. Selon Paul Franklin, ils étaient retenus contre leur gré. "Ils n'étaient pas autorisés à quitter l'endroit et ils travaillaient comme jardiniers. Nous pensons qu'ils sont des victimes de la traite d'êtres humains", a-t-il annoncé. Les autres hommes arrêtés sont donc soupçonnés de culture de cannabis et de trafic de personnes.
Paul Franklin a également ajouté que cette situation n'a rien d'exceptionnelle. Au Royaume-Uni, l'exploitation de migrants dans des plantations de cannabis serait même fréquente. Dans un rapport du Conseil national des chefs de la police britannique, il est expliqué qu'un "lien continu existe entre la culture commerciale, l'esclavage moderne et les personnes qui vivent sans autorisation légale de séjour au Royaume-Uni, y compris l'exploitation des adultes et des enfants vulnérables."
– Retrouvez l'article de Gianluca Mezzofiore sur Mashable.
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